mardi 21 avril 2015

Le support informationnel dans la relation client dans une entreprise de service


INTRODUCTION GENERALE


« Vendre son service », voilà la raison d’être de toute entreprise de prestation des services. La vente en elle-même étant destinée au client, l’entreprise devrait beaucoup plus porte son attention sur les attentes du consommateur avant de s’occuper du produit ou le service qu’il lui propose. Le client est donc au centre de toutes les activités de l’entreprise. Le client représente un capital immatériel pour l’entreprise qu’elle se doit de développer et bonifier en orientant sa politique commerciale vers le but de répondre à deux exigences : la performance et la satisfaction du client. Tout ce que l’entreprise entreprend, elle l’entreprend dans le but de satisfaire le consommateur de son produit et/ou service, cette précieuse clientèle dont la fidélisation exige l’adoption des politiques spécifiques.
La vie d’une entreprise est comme une partie de football dans laquelle les athlètes restent perpétuellement en mouvement dans un but commun : la performance financière et la satisfaction du client. Le cycle d’exploitation se trouve confronté donc à un grand nombre de flux qui peuvent être physiques, financiers ou informationnels. L’entreprise a toujours évolué dans un tel environnement ; mais avec le contexte actuel d’externalisation et de globalisation, la chaine d’approvisionnement est devenu une fonction indispensable pour une l’entreprise. C’est ainsi que le rôle de la direction commerciale devient celui d’assurer la coordination, l’optimisation et l’intégration de ces différents flux dans un objectif de satisfaction du consommateur final à travers un enchainement de processus, allant des fournisseurs (voire des fournisseurs des fournisseurs en remontant le plus en amont possible) aux clients (ou les clients des clients, le plus en aval possible).[1]
Dans le cours de management et initiation à l’esprit d’entreprise, le manager PITSHI ZONDE nous fait savoir que l’information est un élément indispensable à toute personne qui tient à réussir dans ce qu’il entreprend. De ce fait, étant donné que tout ce que l’entreprise entreprise vise à satisfaire le client, ce dernier repente de grands enjeux et risques pour la vie de l’entreprise.
« Le support informationnel dans les relations client dans une entreprise des services » tel est l’intitulé de cette étude. Vu l’importance du consommateur dans l’économie d’une entreprise donnée, nous soutenons qu’il s’agit ici d’un thème d’une portée scientifique considérable pour toute entreprise qui se veut performante.
Comme un phare éclaire un navire, un  « état de la question[2] » doit éclairer toute étude scientifique. C’est pourquoi dans les lignes qui vont suivre, nous allons reprendre quelques questions autour desquelles nous allons articuler nos investigations. Nous disons :
-          Pourquoi est-ce qu’une entreprise devrait mettre en place dispositif pour lui faciliter de communiquer avec sa clientèle ?

-          Quels sont les stratégies, voies et moyens qu’une entreprise des services peut adopter pour pérenniser et bonifier ses relations avec ses clients ?

A cela, nous allons répondre en avance des hypothèses[3], avant que nous n’entrions dans le vif de notre thème pour être à même de donner une réponse définitive aux questions posées. Ici aussi nous disons :

-          Etant donné que le marketing actuel est orienté vers le client qui est objet de toutes les études, tous les investissements et toutes les convoitises de la part de l’entreprise, la relation client devient l’interface clé de l’entreprise, qu’elle soit de production ou de distribution : interface producteur-distributeur, ou interface distributeur-client final. C’est ainsi que l’entreprise serait appelée à mettre sur place un dispositif de gestion des clients pour mieux les contrôler, les connaître et savoir comment répondre au mieux à leurs besoins et/ou attentes.
-          Au regard de l’évolution technologique, nous pensons que l’entreprise devrait utiliser beaucoup plus le support informatique (internet, mailing, les réseaux sociaux…) ainsi que d’autres moyennes qui facilitent un contact plus ou moins direct avec le client (relances téléphoniques, établissement des fiches détaillées pour chaque client…).

Ceci n’est pas un travail de fin d’étude ou un mémoire ; toutefois, nous nous permettrons de subdiviser notre étude en deux sections dont les détails :
La première section, nous la dédierons aux généralités ou nous allons procéder à la définition des concepts pour faciliter la compréhension de notre étude, ainsi qu’une approche théorique sur le marketing relationnel.
Dans la seconde et dernière section, nous détaillerons les principaux vecteurs de la relation client, et nous terminerons par la présentation des outils et techniques qui constituent la gestion de la relation client.


Section I. les considérations générales

a)    Définition des concepts

-          Support
Un support est un moyen utilisé pour le transport d’une donnée d’un point à un autre.

-          Informationnel
Une information est une donnée interprétée, qui met en relation différentes données, afin d’obtenir un message ayant du sens. Ainsi donc est « informationnel » tout ce qui se rapporte à une information.

-          Relation client
Une relation est un lien qui existe entre deux ou plusieurs personnes. Toute relation interpersonnelle est fondée sur des liens d’interdépendance qui conduisent deux individus à exercer leur pouvoir sur l’autre et réciproquement.
Le CRM (customer relationship management) correspond à la gestion de la relation client. Il s’agit de méthodes et d’outils technologiques assurant une gestion de la relation client optimale, grâce à une rationalisation des échanges des clients et à une meilleure connaissance de ces derniers pour ajuster l’offre au plus proche des attentes.
On peut décomposer le CRM en trois parties : l’opérationnel avec les outils du front office, l’analytique avec le stockage et l’analyse et le collaboratif avec la gestion des canaux d’échanges.

-          Entreprise des services
Une entreprise est une structure économique et sociale, juridiquement autonome, comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement le plus souvent concurrentiel (le marché). Elle peut être considérée à la fois comme un agent de production qui combine des ressources et s’insère dans une chaîne d’activité économique, une entité sociale (dimension culturelle et relationnelle) et une réalité politique en tant que lieu d’échanges, de négociation et de confrontation.
Dans la classification d’entreprises, les entreprises de prestation des services sont du secteur tertiaire ; si nous prenons en compte le secteur d’exploitation.

Partant de toutes ces définitions, nous disons que ‘’le support informationnel dans les relations client dans une entreprise des services’’ désigne un ensemble de méthodes et d’outils technologiques assurant une gestion de la relation client optimale, grâce à une rationalisation des échanges des clients et à une meilleure connaissance de ces derniers pour ajuster l’offre au plus proche de leurs attentes.

b)   Approche théorique sur le marketing relationnel

Apparues il y a seulement quelques années dans les ouvrages et les revues de marketing, les notions de « marketing one to one », « marketing relationnel » et « gestion de la relation client » peuvent être confondues avec une notion plus ancienne comme le marketing direct.
La notion de marketing one to one, très globale, regroupe l’ensemble des outils et techniques permettant une relation individualisée avec un prospect ou un client. Elle comprend le marketing direct, mais aussi la relation directe entre un commercial et un prospect ou un client. À partir d’une relation personnalisée, le but du marketing one to one est de prospecter et de vendre une solution adaptée aux besoins d’un prospect ou d’un client. Au contraire, le marketing relationnel n’a pas un objectif de prospection, mais de fidélisation. Il s’adresse aux clients de l’entreprise et peut se définir comme l’utilisation d’un ensemble d’outils de communication principalement hors médias destinés à établir et développer une relation individualisée, interactive et durable avec un client. Il vise à améliorer la relation avec un client pour augmenter son chiffre d’affaires et sa profitabilité.

En marketing, l’information prend une place de plus en plus importante. La technologie actuelle permet une grande facilité de circulation, de stockage et de traitement de l’information (Internet, échange de données informatisé, entrepôts de données…).
Basé sur l’étude du marché, le marketing est gros consommateur d’informations soit déjà existantes (analyse documentaire, ventes réalisées, analyse des comportements d’achats…), soit créées pour l’occasion (études qualitatives ou quantitatives). Aux traditionnels fichiers informatisés s’ajoutent désormais de véritables bases de données relationnelles réunissant des millions de pages.
 Depuis quelques décennies, la politique marketing s’intéresse de plus en plus au client qu’à tout autre aspect de la vie économique. C’est ainsi que nous sommes passés en quelques années d’un marketing de l’offre vers un marketing de la demande, d’un marketing produit vers un marketing client, d’un marketing de masse vers un marketing de segmentation, d’un « push marketing » vers un marketing de fidélisation, beaucoup plus relationnel. Les études sont résolument tournées vers le client non seulement pour le fidéliser ; mais aussi pour le transformer en très bon client. Pour cela, l’entreprise est appelée à offrir des biens et services qui répondent aux attentes du client ; d’où elle doit investir dans la connaissance de ce dernier, destinataires des biens et services produits.
Pour la suite, nous allons tout d’abord analyser le rôle primordial de l’information. Ensuite, nous étudierons le client, les moyens de mieux le connaître, les stratégies à adopter pour le conserver et le transformer en « très bon client ».


ü  Importance de l’information en marketing

L’information est un « élément de connaissance » recueilli ou créé qui prend de l’importance au sein du système dans lequel on l’insère.
Nous vivons désormais dans un monde où l’information circule de plus en plus vite. Grâce à l’Internet, à l’informatique, au téléphone mobile, au câble, aux satellites… l’information est disponible quasi instantanément à n’importe quel endroit de la planète. Entreprises et particuliers ont accès à une masse d’informations qui ne leur était pas accessible aussi facilement et rapidement il y a encore quelques années.
Depuis plusieurs dizaines d’années, la définition même du marketing a donné à l’information le rôle de « matière première principale » indispensable à toute prise de décision commerciale : obtenir des informations sur le marché, la concurrence, les consommateurs, les clients, les produits, etc.
Une grande partie des évolutions qu’a connues le marketing ces toutes dernières années, comme le passage d’un marketing de masse vers un marketing personnalisé, le développement du géomarketing, l’importance croissante de la gestion de la relation client et de la fidélisation ont accru ce rôle et porté l’information au rang de véritable « richesse vive » de l’entreprise. Parallèlement, ces évolutions ont été liées au développement des possibilités de stockage et de traitement de l’information.





ü  Connaitre le client et les stratégies à adopter pour le conserver

Les clients sont la raison d’exister des entreprises. Sans eux, elles ne peuvent se développer et prospérer. Avec la concurrence à laquelle ses livres actuellement les entreprises dans différents secteurs, ces dernières ne devraient pas se contenter seulement de les conquérir, elles doivent tout entreprendre pour les conserver. Avec la récente orientation « interactive » du marketing depuis quelques années, elles mesurent l’importance de leurs clients, et le capital inestimable que constituent les informations dont elles disposent sur eux. Ces informations leur permettent de créer avec eux une relation de qualité, de plus en plus personnalisée, et de les fidéliser.

Il y a quelques années, l’idée dominante était que la prospection était primordiale, car il fallait renouveler le portefeuille de clients. En effet, il paraissait normal que des clients « partent à la concurrence » pour différentes raisons (arguments plus convaincants de la concurrence, positionnement qualité ou prix défavorables...). Aujourd’hui, la tendance est de croire le contraire à la lecture des ouvrages dédiés à la Gestion de la Relation Client. La nouvelle stratégie client est une stratégie à long terme : il faut bâtir une relation durable avec ses clients, les fidéliser, et les faire monter tout en haut de la pyramide des clients. En contrepartie, on ne tolère plus de départ de client : le marketing relationnel et le marketing one to one doivent permettre, par une communication et une offre adaptées, de conserver tous les clients. La fidélisation est arrivée au cœur de la stratégie marketing. Conserver un client revient en moyenne beaucoup moins cher que d’en convaincre un nouveau.
Pour connaître ses clients, une entreprise doit établir un moyen personnalisé de communiquer avec chacun d’entre eux, pour avoir une idée sur ce qu’ils attendent de d’elle afin de mieux les servir. Pour fidéliser un client, voici quelques comportements à adopter :

-          la satisfaction du produit ;
-          la satisfaction du service rendu autour de ce produit ;
-          la satisfaction de la marque ;
-          la qualité de la relation établie entre le commercial et le client (nous allons développer cet aspect dans la deuxième section) ;
-          la force de l’habitude.

Dans cette section, nous venons d’aborder les notions se rapportant à l’importance de disposer d’une information dans la prise de décision, la communication avec les clients ainsi que la place du client dans les activités d’une entreprise. Dans la section qui va suive, nous allons parler des supports informationnels dans la relation client dans une entreprise des services.


Section II. Le support informationnel dans une relation client dans une entreprise des services

1.   notions

Pratiquer un marketing « ouvert » avec ses clients, c’est multiplier les points et les moyens de contact avec eux. Ainsi les « portes d’entrée » des entreprises se sont multipliées depuis quelques années.
Il y a encore cinq ans, avant que le domaine bancaire Lushois ne comporte une multitude de banques (parce que nous parlons des entreprises de prestation de services), le seul moyen pour effectuer un virement ou pour obtenir une information était de rencontrer son conseiller clientèle, soit à domicile, soit à l’agence bancaire. Désormais, les portes d’entrée pour effectuer une opération sont nombreuses et variées :
-          le téléphone, par l’intermédiaire d’un centre de contact ;
-          Internet ;
-          Mailing ;
-          les automates présents devant les agences ;
-          les conseillers clientèles ;
-         
La stratégie des banques depuis quelques années est de promouvoir l’utilisation de ces nouvelles portes d’entrée pour décharger les conseillers clientèle des tâches simples et non rémunératrices comme distribuer de l’argent liquide ou effectuer un virement afin qu’ils puissent se consacrer à des actions de conseil et de vente de produits rémunérateurs. Cela leur permet également d’avoir des relations plus personnalisées avec leurs clients.
Nous pourrions prendre de nombreux autres exemples dans des domaines aussi divers que la grande distribution (possibilité de se connecter sur un site internet pour obtenir des informations sur un produit, ou bien pour faire ses achats, qui seront livrées à domicile), la distribution ou bien les matériels informatiques (les grandes marques donnent la possibilité à leurs clients de contacter en permanence ou durant de longues périodes une « hot line », par téléphone, pour obtenir des informations diverses et personnalisées sur les produits achetés).
Nous allons, dans cette partie de notre étude, étudier les différentes portes d’entrée, appelées « canaux », qui sont autant de vecteurs de communication entre une entreprise et ses clients.


a)    La force de vente

C’est le canal de distribution traditionnel de nombreux produits, en B to B comme en B to C. C’est aussi le canal qui revient de loin le plus cher à l’entreprise.
Pour une majorité de clients, les vendeurs restent le canal privilégié pour entrer en relation avec une entreprise : les habitudes sont tenaces et le contact personnalisé est encore un besoin pour de nombreuses personnes, même pour des besoins qui pourraient être satisfaits plus rapidement par d’autres canaux (comme les centres de contact).
C’est une des raisons pour laquelle la gestion de la relation client diversifie les portes d’entrée des entreprises et favorise l’utilisation d’autres vecteurs pour laisser à la force de vente la tâche pour laquelle elle est la plus rentable : la prise de contacts personnalisés dans le but de fidéliser les clients.


b)   Le centre de contact

Auparavant « Ateliers de télévente », puis « Centre d’appels » (call centers), on les nomme également aujourd’hui « Centres de contacts ». L’évolution de leur dénomination est révélatrice de l’évolution de leur rôle : auparavant uniquement dédiés à l’émission d’appels téléphoniques vers des prospects ou des clients (pour pratiquer le marketing téléphonique), un centre de contact est désormais un lieu d’échanges téléphoniques entre l’entreprise et ses clients (appels entrants et sortants). Les entreprises de télécommunication maitrisent et utilisent les plus cette technique.
L’informatique vient désormais soulager le travail des télé-opérateurs(trices) grâce aux logiciels de GRC (Gestion de la Relation Client) et à certains logiciels spécifiques qui appellent automatiquement les clients dont la fiche apparaît à l’écran : gain de temps et efficacité optimum, les informations obtenues sont directement rentrées dans la base de données (data mart).
L’interconnexion Téléphone-Internet constitue l’avenir. Le client internaute pourra, après avoir consulté le catalogue de produits sur le site de l’entreprise, entrer en relation directement avec le centre de contacts pour passer sa commande.
Les centres de contacts peuvent appartenir à l’entreprise, ou être externalisés.




c)    Le service après-vente (SAV)

Les personnes du SAV sont des relais importants : ils servent souvent de « tampon » entre l’entreprise et des clients qui connaissent un problème avec leur produit. Cette position parfois inconfortable les oblige à apporter à chaque fois au client une solution efficace, quel que soit son souci : la qualité de leur formation est très importante si l’entreprise souhaite que ce canal soit aussi performant que les autres.
Cette situation privilégiée permet également d’obtenir une multitude d’informations: générales, sur par exemple la qualité et la perception des produits, mais aussi précises, sur les problèmes rencontrés par un client lors de l’installation de sa machine. Ces informations doivent évidemment être remontées dans les bases de données correspondantes (produit, client...).
La qualité du service est primordiale pour les clients, et participe de sa capacité à rester fidèle ou non à l’entreprise. Les entreprises ont aujourd’hui bien compris l’importance de ce service (auparavant un peu délaissé) et son rôle dans le processus de fidélisation des clients.

d)   Internet

Presque inexistant il y a quelques années en R.D.C en particulier et en Afrique en général, le web présente un moyen facile, pratique et moins cher pour l’entreprise de communiquer avec ses clients étant donné qu’internet est de plus en plus accessible à tous. Avec le développement actuel des réseaux sociaux et l’internet mobile, les entreprises peuvent rester en contact avec leurs clients sans avoir à fournir de grands efforts.


2.   Limites du marketing relationnel

Tout le monde n’est pas toujours disposé à communiquer, surtout s’il s’offre à lui plusieurs possibilités de satisfaire son besoin par plusieurs firmes distinctes. Il peut arriver que l’approche du client soit une catastrophe et le repousse ou lieu de le fidéliser.

Les risques de rejet sont réels.

-          Risque de lassitude et sentiment de harcèlement des clients face à une personnalisation trop poussée, et des contacts trop fréquents de la part de l’entreprise, d’autant plus que certains outils du marketing relationnel ne sont pas nouveaux et ont été parfois déjà très utilisés par le marketing direct (mailings).
-          Risque de désintérêt de la part des clients face à la multiplication des cadeaux de fidélisation (en B to B comme en B to C : les grandes surfaces alimentaires utilisent dorénavant de telles techniques et risquent de les décrédibiliser).
-          Collectes d’informations pour alimenter les bases de données clients qui peuvent être aussi perçues comme inquisitrices (enquêtes sont forme de questionnaires pour affiner la connaissance des clients).
-          L’approche relationnelle (intéressante car certains clients sont saturés par l’approche classique, dite transactionnelle), va atteindre elle aussi ses limites dans quelques années. Un équilibre entre les deux est peut-être souhaitable. Les effets de mode existent également dans le domaine du marketing...





























Conclusion générale


Le client représente pour une entreprise un capital immatériel non négligeable. Pour ce faire, toute entreprise qui se veut prospère et performante doit investir dans la clientèle.
Pour connaître ses clients afin de répondre avec efficacité à leurs attentes, l’entreprise aura besoin d’une ressource très importante qui est « l’information ». Dans le contexte technologique actuel, l’information circule très vite et est plus facilement accessible qu’il y a quelques années notamment grâce à internet. 
Les clients sont la raison d’exister des entreprises. Sans eux, elles ne peuvent se développer et prospérer. Avec la concurrence à laquelle ses livres actuellement les entreprises dans différents secteurs, ces dernières ne devraient pas se contenter seulement de les conquérir, elles doivent tout entreprendre pour les conserver. Avec la récente orientation « interactive » du marketing depuis quelques années, elles mesurent l’importance de leurs clients, et le capital inestimable que constituent les informations dont elles disposent sur eux. Ces informations leur permettent de créer avec eux une relation de qualité, de plus en plus personnalisée, et de les fidéliser.  
Pour communiquer avec son marché, l’entreprise doit développer le marketing relationnel (qui n’est pas à confondre avec le marketing direct). La notion de marketing one to one, très globale, regroupe l’ensemble des outils et techniques permettant une relation individualisée avec un prospect ou un client. Elle comprend le marketing direct, mais aussi la relation directe entre un commercial et un prospect ou un client. À partir d’une relation personnalisée, le but du marketing one to one est de prospecter et de vendre une solution adaptée aux besoins d’un prospect ou d’un client. Au contraire, le marketing relationnel n’a pas un objectif de prospection, mais de fidélisation. Il s’adresse aux clients de l’entreprise et peut se définir comme l’utilisation d’un ensemble d’outils de communication principalement hors médias destinés à établir et développer une relation individualisée, interactive et durable avec un client.
Pour finir, nous avons dit que l’entreprise peut développer sa relation avec ses clients en mettant sur pied un call center, par mailing, la force de vente, internet… tout en essayant de ne pas utiliser ses outils contre elle-même comme nous l’avions développé dans la partie concernant les limites du marketing relationnel.





BIBLIOGRAPHIE


OUVRAGES 

-          Claude Demeure, aide-mémoire marketing, 6e éd DUNOD, Paris 2008 ;
-          MBA, l’essentiel du management par les meilleurs professeurs, 2é éd eyrolles, Paris 2008 ;
-          Stéphan BALLAND et Anne-Marie BOUVIER, management des entreprises, éd DUNOD, Paris


DICTIONNAIRES

-          Olivier MEIER, le dico du manager, éd DUNOD, Paris 2009 ;
-          Le dictionnaire de l’OHADA


AUTRES

-          MANIRAKIZA WEMBA, travail de fin d’études, I.S.C/Lubumbashi, 2013-2014 ;
-          M’BAYO MUSEWA, cours de méthode de recherche scientifique, G1 ECONOMIE, UNILU, 2011-2012, 
-          KITABA KYA GOHANYS, cours de méthode de recherche scientifique, I.S.C/Lubumbashi, 2014-2015




WEBOGRAPHIE

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[1]  MANIRAKIZA WEMBA, comment la gestion des stocks ainsi que la coordination entre les crédits client et fournisseur influent-ils sur le financement d’une entreprise industrielle ?, TFE, G3 ISC/Lubumbashi, 2013-2014, P.20 inédit  
[2] L’état de la question est un inventaire de documents existants dans un domaine de recherche scientifique
[3] L’hypothèse constitue, dans le langage courant, une présomption que l’on peut construire au tour d’un problème donné. C’est donc une supposition que l’on se fait pour un problème, laquelle peut être infirmée, confirmée ou nuancée après enquête et traitement des données