INTRODUCTION
Parce
que la seule vraie source et l’école du management réside dans les actes de ses
disciples, c’est-à-dire, les patrons d’entreprises qui ont mis en pratique
cette puissante volonté de créer une entreprise, de créer de l’emploi de risque
leurs capitaux de lancer un style, une mode une manière de penser tout en
faisant face aux multiples défis, et parce que la théorie sans pratique ne
suffit pas, voilà pourquoi, dans le cadre de ce travail pratique collectif du
cours de management et initiation à l’esprit d’entreprise intitulé « à la
découverte d’un manager » le groupe Justicia Family, en sa qualité de
groupe d’étudiants très appliqués et désireux de l’excellence, est descendue
sur le terrain pour s’abreuver à la source, du savoir pratique que présentent
les grands hommes et grandes femmes, le leader…Bref, les personnes qui ont fait
quelque chose dans la ville de Lubumbashi ou un peu partout dans le monde.
Dans
le choix du manager à interviewer, JUSTICIA FAMILY a choisi Madame Margueritte
N’DUA et Monsieur Vital SUNZU ; d’où notre travail sera subdivisé en deux
grandes parties intitulées respectivement « à la découverte de Madame
Margueritte » et « la découverte de Monsieur Vital SUNZU »
Partie I. A LA DECOUVERTE DE MADAME MARGUERITTE N’DUA
Parce
que la découverte sous-entend une série de questions à se poser, nous allons,
dans la découverte de notre cible, reprendre la série des questions soumises à
notre interlocutrice ainsi que les réponses y afférentes.
1. Qui est madame Margueritte ?
Fille
de Papa KAYOMBO Eduard et Maman KAMINA Mélanie, Madame Margueritte connue sous
le diminutif ‘’Maguy’’ est une femme engagée pleinement dans l’enseignement
depuis maintenant plusieurs décennies. Elle est née à Likasi en 1952, a fait
ses études primaires dans son Likasi natal, ses études secondaires au
lycée TSHONDO à Lubumbashi et ses études
universitaires en Belgique où elle a décroché son diplôme de licence en
orthographe de la pédagogie. Elle est mariée au professeur N’DUA et a sept
enfants.
2. Que fait-elle ?
Promotrice
de Balou, Madame Magy œuvre pleinement dans l’enseignement primaire, secondaire
et spécial dans la ville de Lubumbashi. A part l’enseignement, elle œuvre dans
d’autres domaines dont l’agriculture, l’élevage, les œuvres caritatives,…
3. Balou que-c’est ?
Balou
est l’une des meilleures si pas la meilleure école de Lubumbashi. Elle fut initiée
en 1980 d’abord dans un petit garage de 2m/1,5m au quartier Bel air dans la
commune de Kampemba au domicile de l’initiatrice, plus Plus tard, elle sera
installée au quartier Square, au complexe KIWELE et a de nos jours une
subdivision au quartier KIMBEMBE dans la commune annexe sur le site ZAWADI ZA
IMANI. Au départ, Madame Magy voulait faire de l’enseignement à système intégratif c’est-à-dire un système
d’enseignement où personnes handicapées et non handicapées étudient ensemble.
La jeune école comptait au départ 10 élèves dont 3 handicapés.
De
nos jours, l’école Balou est dans 4 secteurs de l’enseignement dont l’enseignent spécialisé qui s’occupe
des enfants et adultes dont l’état mental ne permet pas à ce qu’ils fassent les
études normales, l’école maternelle,
l’école primaire, l’école secondaire
et même une crèche qui s’occupe des
bébés dont les parents ne sont pas disposés pour leur encadrement. En dehors de
ça, il faut noter que Balou a un internat, trois foyers, un centre de santé
moyennent équipé, une porcherie d’une certaine de têtes constituant un projet
pilote pour la création d’une entreprise de production des saucisses à en croire
le fermier, des potagers destinés à l’autofinancement… le tout sur le site ZAWADI ZA IMANI qui est
vraiment un cadeau de la foi ; c’est pourquoi il faut voir pour croire que
les femmes peuvent, elles aussi, accomplir de grandes choses, des merveilles… le
site ZAWADI ZA IMANI est une cite touristique, un lieu calme, un investissement
de faille de mastodonte, c’est tout simple un chef d’œuvre de 30 heures.
4. Parti d’un petit garage, aujourd’hui Balou est une institution imposante. Quels sont vos projets d’avenir ? Comptez-vous vous arrêter ici ou aller encore plus loin ?
Comme
toute institution scolaire digne de ce nom, l’initiatrice de Balou rêve de
créer une université où a-t-elle
dit : « on va tordre les gens ». Par tordre les gens, il ne
faut pas entendre torturer, il faut entendre par là que dans cette université,
on va discipliner les gens, leur apprendre ce que nos universités ne font pas.
La question qui se pose est : « dans combien de temps cette
université sera-t-elle créée ? »
L’entreprise
ne commence pas tout de suite avec tout
ce que vous voulez, il faut du temps et beaucoup de patience. Attendons voir
dans 10 ou 20 ans.
5. Le chemin de l’entreprise est très dangereux, il a des hauts et les bas ; sur ce chemin, quels sont les succès et les échecs rencontrées ?
Les
échecs de lui effrayent pas car ils servent de base pour un succès, ils sont la
lumière du succès, bref pas d’échec pas de succès.
Parmi
les échecs qu’elle a connus, la plus dure fut l’affaire KIWELE. Il y a deux
années de cela, alors que Balou était installé dans l’enceinte du complexe
KIWELE, elle était déguerpie de là en
plein début de septembre avant le début de l’année Scolaire. C’était un coût
dur vu qu’elle ne s’était pas préparée en conséquence.
Parlant
succès, il faut savoir que l’objectif visé par cette institution est de fermer
de bons citoyens, utiles et serviables. Jusqu’à lors, Balou a à son actif 5 distinctions
à l’université de Lubumbashi dont 2 à la faculté de polytechnique et 3 à la
faculté de médecine. Voilà les plus grands succès de l’établissement.
6. Comment fonctionne votre entreprise à partir de vous ?
Madame
Maguy est à la fois fondatrice, coordonnatrice et enseignante. Elle se sent
plus à l’aise dans l’enseignement que nulle part ailleurs. Ce domaine-là est sa passion.
7. Comment décidez-vous dans votre entreprise ? Avec qui ?
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8. Que représente pour vous ou que pensez-vous de l’argent, les travailleurs, la famille, les mutuelles tribales, la religion,…
Du
travail vient tout, seul le travail bien
fait compte, le reste sont des accessoires
9. Comment recrutez-vous vos collaborateurs ?
Les
collaborateurs sont ceux qui accusent d’une grande ancienneté dans l’affaire,
ceux qui ont travaillé avec elle pendant 5,6,10 ans, ceux en qui elle a
confiance.
10.Quelles sont les techniques de communication à l’intérieur et à l’extérieur de votre entreprise ?
A
part les notes qui circulent entre services, il n’y a quasiment pas de communication
à l’intérieur et presque pas à l’extérieur. Quand une provocation extérieure
surgit, ils répondent par le silence. On répond un imbécile par le silence dit-on.
Pour
raison de politique de bons voisinages, elle a créé un foyer social ;
comme les paysans des environs y trouvent leurs comptes, elle s’est créée une
sentinelle.
11.Quelles sont les qualités que vous attendez de vos travailleurs, de vos enfants, de votre partenaire, de vous-même,…
Quand
ils parlent travail, seul un contrat de travail les unis, il n’y a pas des
contacts sociaux d’où seul le travail bien fait compte « on ne se connait
pas, on est lié par le travail » a-t-elle dit.
12.Quelle image avez-vous de vous-même ? que disent les gens de vous et de votre affaire ?
Entant
nul en communication, administration et relation, elle ne voit donc que le
positif d’elle-même avant qui que c’est soie. Ce que les autres pensent ou
disent d’elle, elle s’en fou.
Prétendre
se connaitre et ignorer ce que les autres pensent d’elle est un dangereux ;
hélas elle n’y peut rien, c’est sa nature, Elle est comme ça…
13.Est-ce qu’il vous arrive de vous sentir seul ? Pourquoi, à quel moment et que faites-vous ?
Quand
les enfants de l’école spéciale font la fugue, quand un enfant disparait, le
jour où elle fût déguerpie du complexe KIWELE… ce sont là entre autre les
moments où elle s’est sentie seule. Elle ne s’est jamais sentie aussi seule que
le jour où une petite fille de l’école spéciale est morte après qu’elle s’est
échappée. Quand ces événements lui arrivent, que fait-elle ? Rien !
Elle ne fait rien du tout, la nature fait que les problèmes adviennent et
passent, elle laisse donc le temps faire.
14.Que doit-on faire quand on se retrouve avec un montant élevé d’argent dans sa poche ?
Il
ne faut pas attendre d’en avoir trop ; il faut faire quelque chose. Une
entreprise est comme un enfant ; elle née, grandi et meurt. Quand vous
avez un peu d’argent, il ne faut pas
attendre de créer en un coup une grande entreprise, il faut commencer tout bas
pour finir tout haut au lieu de commencer tout haut pour finir tout bas.
15.Comment choisir et vivre avec ses collaborateurs ? comment est-ce que vous initiez ou formez vos enfants ou votre partenaire ?
Les
collaborateurs sont choisis en fonction de leur ancienneté et ne sont liés à
elle que par un contrat de travail. Quant aux enfants et le partenaire, ils
travaillent avec elle pour s’imprégner de la situation et prendre de
l’expérience afin qu’ils puissent lui remplacer le moment venu.
16.Comment faut-il sanctionner positivement ou négativement ses collaborateurs, ses enfants, son mari,…
Parlant
sanction, elle préfère le fouet à la carotte. Quand un collaborateur, un
enfant, le mari,… va à l’encontre du règlement, il est sanctionné conformément
à ce dernier.
17.Que voulez-vous ? Quel est votre passion dans la vie ?
L’enseignement
est pour elle comme une drogue, elle ne peut pas s’en passer, c’est
l’enseignement ou rien, c’est une passion.
18.En vous occupant à fond de vos affaires, de votre carrière, vous avez sans doute perdu quelque chose d’autre en famille, en amitié,…
En
s’occupant à fond de ses affaires, sa carrière, elle est devenue très stricte
et très rigoureuse, il lui est impossible de camoufler ses sentiments,… elle
est déformée, elle est devenue très direct.
19.Qu’est-ce qu’il y a de bien à être chef, ou leader ?
« Rien
du tout » a-t-elle dit ; Bien au contraire, être chef c’est s’engager
à affronter les gens de toutes les cultures, toutes les manières,… être chef
c’est juste un tas de souci, c’est être entre le marteau et l’enclume, c’est
épuisant. C’est surtout très frustrant quand vous travaillez pour vous-même car
vous voyez tout le temps l’échec que vous affrontez de fois tout seul.
20.Que signifie la gestion, gérer c’est quoi pour vous en des mots simples ?
Parce
que qui dit gérer dit prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler,
madame Maguy nous a avancé qu’elle n’est pas forte en coordination. Elle fait
de l’économie par objectif qui consiste à faire avec les moyens de bord, évoluer
petit à petit.
21.Quels sont les signes de la bonne gestion ? de la mauvaise gestion ?
« Je
suis nulle en gestion » a-t-elle dit ; elle fait de l’économie
et la gestion par objectif ; ce qu’il faut savoir ce qu’on peut savoir
qu’on a bien ou mal géré si ça n’avance pas. Il y a quand même des fois où ça
ne marche pas alors que la gestion est bien organisée, c’est la loi de la
nature.
22.Quelle est la place de Dieu et des fétiches dans les affaires ?
Le fétichisme nous fait reculer, il nous aveugle.
La réussite est dans Dieu et surtout dans l’amour du travail bien fait. Pour
illustrer cela, elle nous a raconté une histoire vraie qui s’est passée sur le
site ZAWADI ZA IMANI à Kimbembe.
Nous
vous la reprenons : dans les débuts du chantier, pendant qu’elle
commençait les constructions, les villageois ont comploté pour lui jouer un sal
tour. Ils ont mis un crâne humaine dans une marmite sur un feu en plein sur son
site et quand elle est venue, ils lui ont fait savoir qu’il ne fallait pas
qu’elle construise car les ancêtres n’étaient pas d’accord… qu’a-t-elle
fait ? Elle a mis un coup de pied sur la marmite et leur a menti en disant
qu’elle œuvre avec le chef des sorciers… dès lors elle n’a plus été dérangé…
23.Avez-vous déjà pensé à votre retraite ?
Elle
y a déjà pensé ; mais il lui sera très difficile de prendre sa retraite,
aussi longtemps que le bon Dieu lui accordera une force de travailler, elle
n’arrêtera pas.
24.Avez-vous déjà pensé à votre part ? Qui va vous succéder ?
Nous
savons très bien que nous naissons un jour, nous vivons un temps et nous
devrions mourir un jour. Que nous voulions ou pas, la mort est imminente. De
même, madame Maguy a déjà pensé à sa mort ; quant au successeur, Dieu seul
sait, Dieu a déjà tout préparé. Elle n’a pas peur.
25.Quels sont les conseils que vous allez donner à ceux qui veulent devenir patrons ?
Le
statut du chef ou patron n’est pas un privilège ; c’est au contraire une
responsabilité, des décisions à prendre… Si vous voulez devenir chef, il faut
compter sur le travail et sur le seigneur. Quand vous serez chef, il vous
faudra tout positiver, ne voyez que vos points forts ; passez-vous des faibles,
fuyez les paresseux.
26.Que pensez-vous des autres patrons ? Parlez-vous de certaines d’entre-eux.
Parce
que à elle seule elle ne peut pas développer le secteur éducatif en particulier
et tous les autres secteurs d’une vie économique en générale ; elle aime donc
bien tous les autres patrons parce qu’ils contribuent tant soit peu au
développement.
Conclusion partielle
Madame
Maguy a parlé en long et en large sur l’entreprenariat. De manière synthétique,
nous avions retenu qu’une entreprise commence toujours toute petite et grandit
progressivement en fonction du soin dont le gestionnaire lui accordé. C’est un
peu comme l’enfant qui né et grandi dans les bras de sa maman. Une entreprise
ne commence pas tout de suite avec tout ce que vous voulez, il faut la guider,
il faut être patient.
Parce
que nous rêvons tous de créer un jour une entreprise, d’être patron,…nous
avions appris qu’il y a une technique qui a permis à madame Maguy de se trouver
au niveau où elle est aujourd’hui. Cette technique n’est rien d’autre que l’économie par objectif. Dans cette
approche de l’économie par objectif, nous devons faire avec les moyens de bord,
construire à long terme. La manne ne
tombera plus, il ne faudra pas que nous puissions compter sur le
fétichisme ou la magie ; seul l’amour du travail bien fait nous procurera
tout le bonheur dont nous pouvons rêver.
Quand
nous serons en fin chefs d’entreprises, nous devrions bannir l’esprit de
familiarité ; dans une entreprise, seul un contrat de travail uni le
patron à ses travailleurs, nous devrons donc rester dans le cadre
professionnel, être rigoureux et surtout ne rien faire au hasard. Pour finir,
nous devrions être positif envers
nous-mêmes, parce que les gens critiquent de fois les autres même si cela ne tient pas la route, nous
devrions tout voir sur l’angle positif, nous devrons tout positiver.
Partie II. A LA DECOUVERTE DE MONSIEUR NSUNZU KANYINDA VITAL
a) Biographie physique
Comme
dit ci-haut, nous nous sommes entretenus avec l’artiste comédien du nom de
NSUNZU KANYINDA Vital, Humouriste connu un peu partout en République
Démocratique du Congo.
Fils
de ILUNGA KABALE Raymond et de NTUMBA
N’DAYE Thérèse, monsieur NSUNZU KANYINDA Vital :
-
Est né à Likasi, le 28/12/1975 ;
-
Il est 5ème dans une
famille très nombreuse.
-
Marié à Laetitia ILUNGA NKASA et est père de 3 enfants, dont :
Glory, Michel, ILUNGA NSUZU, alilia Perrette et Gliorennie NSUNZU NDAYE.
b) Biographie professionnelle
-
Vital NSUNZU est licencié en Lettres,
Département Langues et Littérature Française.
-
Il est le premier comédien congolais à
parler de la comédie à l’université.
c) Naissance de l’affaire
Humouriste
de tapage et Animateur de haute tension, Vital NSUNZU est né comédien cela a
commencé depuis son enfance par le fait qu’il animait tout le temps chez lui à
la maison, à l’école, dans le quartier, avec ses amis, dans des
manifestations,…
d) Etendu de l’affaire
Entant
qu’artiste comédien connu et aimé dans toutes les provinces du pays, l’artiste
avait son groupe appelé « Troupe Théâtral Vital NSUNZU » dans lequel
il œuvrait. Comme ça ne lui a pas parmi
de pouvoir approfondir la capacité de sa carrière, il a décidé d’abandonner la
troupe et d’œuvre seul jusqu’à nos jours. Et il se sent mieux comme ça, a toute
la force, est en pleine forme et a toute cette capacité de diriger.
e) Stratégie
Ses
talents et tendances n’ont pas nécessairement été provoqué par des
stratégies et méthodes venues de gauche à droite ; mais ce n’est qu’une grâce
pour lui, car sa carrière vient de l’enfance, c’est un don, une vocation pour
lui car a-t-il dit : la comédie, c’est de l’art, c’est inné.
Ses
stratégies sont parties de la morale et de la discipline telle que :
·
Le respect de certains paramètres
·
Le respect de l’heure ;
·
L’amour du travail bien fait ;
·
La
transformation des faits sociaux en faits littéraire ;
·
La planification de tout ce qu’il
fait.
Voilà
en quelques traits ce qui lui a permis d’aboutir à la réussite dans sa
carrière, sans aucun effort monétaire, ni magicien.
f) Horaire des affaires
Monsieur
Vital NSUNZU a un horaire bien planifié et bien respecté lui, et lui permettant
d’exercer ses activités.
Il
est un agent de l’université de Lubumbashi à la Radio Phoenix Universitaire, où
il a l’émission de 20 heures 45’ à 21 heures 30 ;
A
la Radio MWANGAZA, il travail entant que collaborateur extérieur. Il a
l’émission Chaque vendredi de 20 heures 45 à 21 30 ; dans « blague et
musique » ;
A
Wantanshi : chaque mardi ;
Alphadjiri :
chaque Mercredi de 20 heures 00’ à 21 30’ ;
A
Phoenix universitaire : dimanche de 12 h 30 à 14 heure 30.
g) Ses relations
Notre
artiste comédien entretient des très bonnes relations avec les autres comédiens
locaux et ceux de l’extérieur.
Il
y a pas de critères dans la comédie, car dit-on : « la comédie est
l’art d’exister le rire ; un comédien est un homme enfermé dans l’homme,
il se situe dans le temps et dans l’espace ». Et bien que, lui-même nous
l’a prouvé dans sa citation : « je
suis en train de parcourir le cercle complet de mon art avec une souplesse sans
précédent et sans imitateur depuis la face la plus bouffonne, jusqu’à la
comédie la plus ouverte et la plus sollicité ».
Cela
prouve qu’il est en une nette collaboration avec tous ses partenaires.
h) Projets d’avenir
Aspiration :
« homme est appelé à évaluer, il n’y pas de tabou de quitter un domaine
vers un autre.
Un
succès sans successeur est une autre forme d’échec ».
Bien
que monsieur vital est aujourd’hui connu partout en République Démocratique du
Congo, il ne mourra pas toujours comédien, il préfère laisser aux autres, car
il a ses projets dans l’avenir.
Présentement,
il s’est déjà intégré dans la politique, nonobstant qu’il a raté aux élections
du mandat en cours…
Il
n’est pas découragé, il veut maintenant tout mettre au point afin de devenir un
grand acteur politicien pour changer certaines choses que d’autres n’ont pas
puis faire.
En
s’intégrant dans la politique, il a tenté de différencier sa carrière de
comédien avec celle de politicien, et par là, il a constaté que :
· Entant
que comédien, il châtiait les mœurs de la population par la voix du rire ;
· Tandis
qu’avec la politique, il sera la voix des sans voix, la seule bouche autorisée,
l’avocat du peuple, d’où, il s’attend à la réussite dans le mandat prochain.
i) Conseil
Avec
toutes ses expériences acquises, Monsieur Vital, entend qu’un manager, il nous
a donné comme conseil, nous qui sommes des futurs managers :
· Pour
arriver à la réussite, il faut toujours aimer son travail, avoir une
discipline personnelle, avoir de la persévérance.
· Savoir
organiser, coordonner, prévoir, ordonner et contrôler ;
· Savoir
planifier ;
· Mettre
tout le monde à l’aise ;
· Beaucoup
travailler afin de régner, …
CONCLUSION PARTIELLE
Notre
travail a porté sur la découverte d’un manager artiste comédien en la personne
de monsieur NSUNZU KANYINDA Vital. Dans
cette interview, il a été question de connaitre :
-
La biographie physique et
professionnelle de l’artiste comédien ;
-
L’évaluation de son affaire ;
-
Ses projets d’avenir.
Et
par là, nous avons constaté que monsieur NSUNZU est un comédien de talent,
connu parfaitement au Congo car, il sait entretenir ses relations avec les
autres comédiens.
Grâce
à la comédie, il est devenu dignitaire d’Etat et donc, la seule personne qui
puisse lui interpeler juridiquement est le procureur général de la république.
Vu l’étendu de sa réussite, nous pouvons en déduire que monsieur Vital est un
bon manager et de ce fait, nous appelons tous les jeunes qui ont aussi cette
vocation (la comédie) de tenir bon et de suivre l’exemple de monsieur Vital en
particulier et tous les artiste comédien en général afin d’arriver jusqu’au
bout.
Pour
ce fait ils devront être professionnels et mettre en pratique toutes les
caractéristiques d’un bon comédien tel est le cas de celui qui fait l’objet de
ce travail.
Il
n’y a pas des sots métiers, il y a que des sottes gens dit-on.
CONCLUSION GENERALE
A
tout seigneur tout honneur, nous ne pouvons pas mettre un point final à ce
travail sans toutefois remercier la personne de madame Maguy et monsieur NSUNZU
KANYINDA Vital avec qui nous avions eu le plaisir d’échanger, nous remercions
aussi le chef des travaux N’DUA pour ce travail ainsi que chaque membre du
groupe qui a apporté sa modeste contribution à la réalisation de ce travail.

