1. STRUCTURE DE LA REGLE FONDAMENTALE D’ORTHODOXIE FINANCIERE
Par
définition, L’orthodoxie financière est une doctrine économique et
financière fondée sur le maintien constant de la solvabilité d'une entité
économique donnée. Un ensemble des
règles, des seuils et des ratios qu’une entreprise doit respecter pour garantir
sa solvabilité dans le cadre d’une gestion saine de son activité. Elle se
focalise principalement sur le niveau d’endettement.
Selon elle, une gestion prudente implique le
respect de principes et de bonnes pratiques de sorte que certains seuils ou
ratios financiers ne puissent pas être dépassés. Ces règles ont pour but
l'évaluation de la nature et du risque des besoins de financement, elles se
placent cependant en dehors de l'analyse stratégique qui est la clé menant à la
compréhension de la rentabilité dans une économie de marches.
L’équilibre
de financement de l’entreprise réside dans la correspondance entre la nature et
la durée des emplois de l’entreprise d’une part et la nature et la durée des
ressources de l’entreprise d’autre part. Les actifs acycliques doivent être
financés par les ressources acycliques d’une part et les actifs cycliques
doivent être financés par les ressources cycliques d’autre part.
2. RELATION ENTRE CRISES ET REGLE D’ORTHODOXIE FINANCIERE
Les crises financières et monétaires de 1982-1984, 1998, 2002 et 2007 sont
en relation avec la règle fondamentale d’orthodoxie financière car toutes ces dernières
(les crises financières et monétaires) sont arrivées parce qu’il y a eut
d’une manière ou d’une autre violation de la règle fondamentale
d’orthodoxie financière.
Tenez par exemple, la crise financière qui débute en 2007 tient
principalement son origine de la politique monétaire trop accommodante de la Réserve fédérale américaine (la Fed) au cours des années 2000 sous le mandat d'Alan Greenspan et d'innovations financières mal maîtrisées.
De plus, le gouvernement américain a mis en place une
politique d'accession à la propriété qui a encouragé les banques à faire des
prêts à des ménages en réalité non solvables, en particulier par le Community
Reinvestment Act. Ou de manière générale, on se rend compte que ces
crises financières sont arrivées parce que soit à cause de la mégarde des dirigeants de ces
banques il y a eut bulle financière
(bulle économique ou bulles de prix) ou encore, ces crises sont arrivées parce
que les gestionnaires des banques se sont permit de baisser sensiblement les
taux d’emprunt ; ce qui leur a poussé à octroyer des prêts aux clients
insolvables.
3. COMMENTAIRES FINANCIERS
C’est pour éviter que les banques commerciales aillent prêter à leur
tour l’argent leur prêté par la banque
centrale à leurs clients. La plus grande peur de la banque centrale et que les
banques commerciales inondent le marché avec l’argent fiduciaire. Ce qui peut
entraîner à son tour de l’inflation et
une instabilité monétaire. Les taux directeurs sont pour les banques des
instruments de régulation économique au service de leurs politiques monétaires,
dont les objectifs sont toujours d’une part de limiter l’inflation et d’autre
par de favoriser la croissance économique.
Un crédit obtenu par une banque commerciale par refinancement avec un taux
d’intérêt (taux de refinancement) peu élevé, permettra à cette banque
d’accorder a son tour des crédits (augmentes certes d’une certaine marge) peu onéreux
aux entreprises et aux particuliers : l’activité économique et la
croissance s’en trouveront favorises ; a l’inverse, une hausse des taux
directeurs aura pour objectif de limiter la demande de liquidités des banques
et ainsi éviter une trop forte inflation. Les taux directeurs fixés par les
banques centrales ont aussi une influence sur le taux de change d’une monnaie,
la demande pour une monnaie sur le marché de change, Et donc, la valeur de
cette monnaie par rapport aux autres variant
suivant le degré des taux directeurs.
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