lundi 20 avril 2015

Orthodoxie financière




1.     STRUCTURE DE LA REGLE FONDAMENTALE D’ORTHODOXIE FINANCIERE

Par définition, L’orthodoxie financière est une doctrine économique et financière fondée sur le maintien constant de la solvabilité d'une entité économique donnée. Un ensemble des règles, des seuils et des ratios qu’une entreprise doit respecter pour garantir sa solvabilité dans le cadre d’une gestion saine de son activité. Elle se focalise principalement sur le niveau d’endettement.
 Selon elle, une gestion prudente implique le respect de principes et de bonnes pratiques de sorte que certains seuils ou ratios financiers ne puissent pas être dépassés. Ces règles ont pour but l'évaluation de la nature et du risque des besoins de financement, elles se placent cependant en dehors de l'analyse stratégique qui est la clé menant à la compréhension de la rentabilité dans une économie de marches.
L’équilibre de financement de l’entreprise réside dans la correspondance entre la nature et la durée des emplois de l’entreprise d’une part et la nature et la durée des ressources de l’entreprise d’autre part. Les actifs acycliques doivent être financés par les ressources acycliques d’une part et les actifs cycliques doivent être financés par les ressources cycliques d’autre part.

2.     RELATION ENTRE CRISES ET REGLE D’ORTHODOXIE FINANCIERE

Les crises financières et monétaires de 1982-1984, 1998, 2002 et 2007 sont en relation avec la règle fondamentale d’orthodoxie financière car toutes ces dernières (les crises financières et monétaires) sont arrivées parce qu’il y a eut d’une manière ou d’une autre violation de la règle fondamentale d’orthodoxie financière.
Tenez par exemple, la crise financière qui débute en 2007 tient principalement son origine de la politique monétaire trop accommodante de la Réserve fédérale américaine (la Fed) au cours des années 2000 sous le mandat d'Alan Greenspan et d'innovations financières mal maîtrisées. De plus, le gouvernement américain a mis en place une politique d'accession à la propriété qui a encouragé les banques à faire des prêts à des ménages en réalité non solvables, en particulier par le Community Reinvestment Act. Ou de manière générale, on se rend compte que ces crises financières sont arrivées parce que soit à  cause de la mégarde des dirigeants de ces

banques il y a eut bulle financière (bulle économique ou bulles de prix) ou encore, ces crises sont arrivées parce que les gestionnaires des banques se sont permit de baisser sensiblement les taux d’emprunt ; ce qui leur a poussé à octroyer des prêts aux clients insolvables.



3.     COMMENTAIRES FINANCIERS
C’est pour éviter que les banques commerciales aillent prêter à leur tour  l’argent leur prêté par la banque centrale à leurs clients. La plus grande peur de la banque centrale et que les banques commerciales inondent le marché avec l’argent fiduciaire. Ce qui peut entraîner  à son tour de l’inflation et une instabilité monétaire. Les taux directeurs sont pour les banques des instruments de régulation économique au service de leurs politiques monétaires, dont les objectifs sont toujours d’une part de limiter l’inflation et d’autre par de favoriser la croissance économique.
Un crédit obtenu par une banque commerciale par refinancement avec un taux d’intérêt (taux de refinancement) peu élevé, permettra à cette banque d’accorder a son tour des crédits (augmentes certes d’une certaine marge) peu onéreux aux entreprises et aux particuliers : l’activité économique et la croissance s’en trouveront favorises ; a l’inverse, une hausse des taux directeurs aura pour objectif de limiter la demande de liquidités des banques et ainsi éviter une trop forte inflation. Les taux directeurs fixés par les banques centrales ont aussi une influence sur le taux de change d’une monnaie, la demande pour une monnaie sur le marché de change, Et donc, la valeur de cette monnaie par rapport aux autres  variant suivant le degré des taux directeurs.





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