Préambules
Depuis
quelques années, chaque année, davantage de Lushois en particulier et Congolais
en général se tournent vers la création
d’entreprise. Le pays est en fin débout et de plus en plus il avance sur la
voie de la révolution de la modernité prônée par le chef de l’Etat congolais. Cette
évolution est essentielle pour la croissance et pour l’emploi. En effet, chaque
nouvelle entreprise donne un peu plus de vigueur à nos territoires, entraîne un
peu plus de concurrence et de services au bénéfice des consommateurs, produit un
peu plus de richesse économique. Chaque entreprise nouvelle, c’est aussi
l’emploi de son créateur et en moyenne près d’un autre emploi dans les mois qui
suivent le démarrage de l’entreprise.
Bien
sûr, il arrive que certaines entreprises nouvelles n’arrivent pas à rester
durablement sur leur marché, mais les emplois qu’elles créent se retrouvent
ailleurs, chez les entreprises qui réussissent. Et puis il y a tant
d’entreprises qui continuent de grandir régulièrement et qui doivent pouvoir
continuer à le faire pour conquérir des marchés désormais mondiaux !
Tout projet de création d’une
entreprise, quelle que soit sa taille ou sa forme commence par une idée. Les
idées sont innombrables et ont des sources différentes. Parmi les formes d’idées, nous nous proposons d’énumérer
quelques-unes ici :
ü L’activité
connue
Votre projet de création d’entreprise correspond
à un métier que vous avez exercé pendant plusieurs années. Vous connaissez les
«règles du jeu». Ce type de création est le moins risqué parce que ceux qui créent
dans un métier qu’ils connaissent bien ont généralement plus de chances de réussir
que ceux qui se risquent dans l’inconnu. Il convient cependant d’être prudent.
Cette voie d’accès à la création d’entreprise peut vous donner un sentiment de
sécurité factice : vous êtes expert dans votre domaine, mais ne maîtrisez pas
forcément les autres facettes du métier de créateur d’entreprise (gestion,
commercialisation...).
ü L’idée
des autres
Créer une entreprise en recourant aux idées
des autres nécessite de rester à l’affût de tout ce qui se passe au pays ou ailleurs
en matière de nouveaux produits, de nouveaux modes de consommation, de nouveaux
concepts marketing. Les Lushois ont choisi de créer les entreprises en prenant
en référence les idées des autres ; hélas il n’y a pas à Lubumbashi des
magazines économiques ou spécialisé dans la création d’entreprises pouvant leur
fournir une ou plusieurs rubriques prévoyant des informations pertinentes à cet
effet. Ce qui a comme effet immédiat le phénomène que nous déplorons tous, le
fait que pendant un temps, la quasi-totalité de Lushois investissent tous dans
un même secteur, dès qu’il y a tellement de monde qu’il n’y a plus de
rentabilité, ils migrent tous vers un autres secteur. En ce moment, le secteur
des hydrocarbures et à l’honneur.
ü S’associer
Certains
ont le produit ou le savoir-faire mais manquent de moyens ou recherchent un
associé. Il est donc important de consulter les annonces de «recherches de
partenariat», bulletins de «propositions d’affaires», bourses d’opportunités.
Les organismes de développement économique local (Chambres de commerce ou de métier)
proposent souvent ce service. Vous pouvez aussi acheter un brevet ou négocier une
licence d’exploitation d’un brevet ou d’une marque. Vous pouvez enfin signer un
contrat de concession, ou vous engager dans un contrat de franchise. A cause de
notre mentalité individualiste, cette forme de création d’entreprise est très
rare ici à Lubumbashi.
ü L’opportunité
Une
opportunité peut également se présenter. Mais pour dénicher «l’affaire à ne pas
manquer», il convient d’être dans une disposition favorable.
ü L’ouverture
d’esprit
Le
monde change vite. Pour en saisir les opportunités, il faut rester en prise
avec lui. Cela nécessite une grande curiosité intellectuelle pour s’informer,
analyser et prévoir certaines évolutions du marché. Comprendre les pratiques
des entreprises, les adapter à son propre marché pour imaginer de nouvelles
possibilités commerciales permet souvent de créer un nouveau concept.
ü L’esprit
critique
Il convient également d’avoir en permanence l’esprit
critique pour juger des situations commerciales présentes, des réels mérites
des positions acquises, des lacunes des systèmes établis, des défauts des
produits ou services offerts, etc. Bien des nouveaux concepts de produits, de
services ou de prestations sont le constat d’une carence dans l’offre par
rapport aux problèmes rencontrés dans la vie en général.
ü L’application
nouvelle
Créer
une entreprise à partir d’une application nouvelle consiste à utiliser une technique,
un savoir-faire, un produit connu en le transposant dans une autre activité, dans
un nouveau contexte ou sur un marché différent. Il y a une part d’innovation
dans les «applications nouvelles» et la réaction du consommateur n’est pas
toujours certaine. Un projet de création dans une application nouvelle est donc
plus risqué, mais en cas de succès la rentabilité est supérieure, tout comme
les risques de plagiat ! La période actuelle, marquée par une évolution
sociologique rapide des valeurs et modes de vie, est favorable aux «applications
nouvelles».
ü L’innovation
L’innovation
pure relève d’un exercice plus ardu. Créer un nouveau produit, généralement à
fort contenu technologique, entraîne des besoins importants de capitaux pour
passer à la phase préindustrielle, pour réaliser une étude de marché, nécessairement
approfondie, et pour attendre la réponse du marché. Dans ce cas-là, les risques
se cumulent, mais la rentabilité s’avère bien plus élevée que dans une activité
banale où la concurrence est très forte.
Aucune
idée n’a jamais prouvé sa supériorité sur une autre dans le domaine de la
création d’entreprise. Au départ, une innovation technologique révolutionnaire
n’a pas plus d’atouts qu’une simple opportunité commerciale sur un marché
banal. Toutefois, nous voudrions signaler que personnellement, nous avions
trouvé l’idée d’innover très excitante du fait des enjeux et risques que ceci
représente. C’est ainsi que nous le souci de nous démarquer des autres, nous
avions opté pour la conception d’un projet encore inexistant à Lubumbashi.
En
tant que comptable, fiscaliste, marqueteur, économiste ou tout simplement financier, notre rôle est
de donner le sens à la vie économique des entités que nous occupons en
particulier et du monde tout entier en général.
Par
nature, l’homme en capacité de consommation est prêt à consommer dès qu’un
moyen de satisfaire au besoin qu’il ressent se présente. Nous en déduisons donc
que nous pouvons, par la génération d’un moyen de satisfaire un besoin
quelconque, faire à ce que toutes les valeurs qui sont logées dans les comptes
bancaires, des cachettes et consorts y soient délogées et remises en
circulation. Notre boulot est celui de détecter les besoins des consommateurs
et faire de la satisfaction de ces derniers notre devoir, une obligation ;
au besoin, nous nous devons même de susciter des besoins et leurs chercher de
possibilités de satisfaction. C’est ainsi que nous avions voulu profiter de cet
occasion qui se présente à travers ce travail pratique pour réveiller l’esprit
de créativité qui sommeille en nous.
Le
projet que nous vous présentons ne fait pas parti de ce à quoi les jeunes
étudiants ont l’ambition de développer. En effet, le groupe JUSTICIA FAMILY
vous présent The Connected World project ;
un projet qui compte exploiter le potentiel que présente les relations
amoureuses ainsi que les sentiments dans le milieu des jeunes
Lushois, qui est par ailleurs non exploité.
Le
premier réflexe des camarades quand on leur dit que nous voudrions développer
un projet dont la marchandise principale serait le sentiment, est la
stupéfaction. Ils sont généralement étonnés de voir un groupe proposer un
projet qu’ils trouvent prétentieux et sans promesse de réussite. Ce n’est pas
de leur faute, ils sont dans la tête du Lushois lambda, accro à la routine,
préférant investir là où les autres ont essayé et réussi ; et pourtant,
Albert EINSTEIN dit que celui qui n’a
jamais échoué, n’a jamais rien fait de nouveau. C’est dans le souci
d’innover que nous prenons le risque d’affronter ce projet, pour vue que les
autres se lancent dans ce secteur parce que nous aurions essayé et réussi.
Comme dans l’agro-alimentaire, ou dans le secteur minier, il y a dans l’amour par
exemple un besoin à satisfaire, pourquoi le discriminerions-nous ?
En
plus, les pays développés actuels l’ont été parce qu’ils ont beaucoup plus
investi dans le secteur tertiaire, le secteur de prestation de service.
Beaucoup de jeunes gens et étudiants, dont nous prenons Marc Eckersberg (le
créateur du réseau social Facebook) en exemple ou Bill Gates (le patron de
Microsoft) sont devenus riches parce qu’ils ont innové, ils ont pensé à créer
quelque chose qui n’existait pas au paravent, ils ont risqué leurs capitaux
pour faire quelque chose de nouveau. Nous voudrions suivre leurs voies.
Notre
projet est celui de créer un cabinet de conseil en amour pour ceux qui sont
déjà en couple, l’organisation des rencontres pour ceux qui ne sont pas encore
en couple, l’organisation des sorties, soirée romantiques pour amoureux ainsi
que la prestation des différents services dont les amoureux ont besoin dans
leur relation(vente des fleurs, cartes postales, cadeaux pour amoureux…).
A
long terme, nous comptons aussi créer un service dont le but est de favoriser
des rencontres sérieuses pour jeunes désirant de se marier ainsi que la
création d’un service spécialisé dans l’organisation des fêtes de mariage.
Les
cibles principales de notre projet sont les adolescents/adolescentes ainsi que
les jeunes préoccupés par l’amour.
Dans
la première phase, nous comptons nous intéresser beaucoup plus aux étudiants
des universités, écoles et institut supérieurs de Lubumbashi. A côté de
ceux-là, nous comptons nous intéresser collectivement à tous les célibataires
de la ville de Lubumbashi.
Les
objectifs généraux de notre projet sont :
-
Simplifier les rencontres amoureuses
entre étudiants et étudiantes des universités, écoles et instituts supérieurs
de Lubumbashi ;
-
Créer des possibilités de trouver un
partenaire idéal pour le mariage ;
-
Mettre du piment dans une relation
amoureux par des cours et/ou conseil en romantisme ;
-
Organisation des excursions entre
amoureux ainsi que diverses manifestations faites sur mesure pour eux ;
-
Organisation des fêtes de
mariage ;
-
…
Dans
le volet concernant les objectifs spécifiques de notre projet, il sera question
de se rassurer que notre objectif qui se résume dans notre slogan soit atteint.
En
effet, il sera question de faire à ce que tout le monde ait droit à l’amour
pure et véritable, le romantisme pour tous. Amour et romantisme pour tous.
Etant
donné que notre projet cible principalement les relations amoureuses des jeunes
de Lubumbashi, nous espérons que nous allons révolutionner ce secteur ici à
Lubumbashi. Nous allons en fin permette aux jeunes de trouver et/ou vivre
l’amour de leurs rêves les plus ultimes. Nous allons sensiblement romantiser
l’amour ici à Lubumbashi.
Business plan
Le
business plan est avant tout un outil de vente. Il doit rassurer et donner les
réponses aux trois questions de base que se pose un investisseur :
·
Combien cela coûte et combien cela
rapporte, en combien de temps ?
·
Pourquoi prendre ce risque, le marché
est-il là ?
·
Comment l’opérateur compte-t-il s’y
prendre ?
Dans
le cadre de notre projet, ce document que nous présentons ici va aborder les
points relatifs au besoin de financement et le retour prévisible sur
investissement, l’étude de marché (étude concurrentielle de l’existant, analyse
points forts/points faibles, présentation du projet ou du service proposé,
étude quantitative et qualitative de la clientèle), la présentation de la
société de la société ou de la structure à monter, la monté en charge et l’apport
de chiffre d’affaires, le chiffrage général…
Notre
étude concerne la création d’une entreprise de prestation des services avec une
branche d’activité de nature commerciale : l’organisation des rencontres amoureuses et des pick nick spéciaux
pour amoureux, le conseil en amour, le détectif privé en amour et la vente
d’articles spécialisés pour amoureux.
Nous
estimons pouvoir obtenir un chiffre d’affaire annuel de 35.000$ pour la
troisième année avec un point mort à deux ans.
Pour
mener à bien ce projet, nous aurons besoin de 37.450$ en plusieurs tranches :
-
24.650$ lors du démarrage ;
-
12.800$ à 6 mois.
Nous
pensons présenter un résultat mensuel équilibré dès le 13e mois.
La
république démocratique du Congo dont le Katanga est la capitale économique a
une forte croissance économique depuis maintenant plus de 3 ans. Le revenu par
habitant s’améliore petit à petit, le climat des affaires est de plus en plus
bon et le pays se modernise à grande vitesse. A ça, il faut ajouter le fait le
revenu et le pouvoir d’achat du Lushois s’améliore jour après jour.
Notre
marché est constitué essentiellement de jeunes dont l’âge est compris entre 18
et 35 ans. Notre clientèle (célibataire) gagne plus qu’elle n’en dépense compte
tenu du manque d’une charge familiale ; ce qui nous fait penser qu’ils
auront de bonnes intentions d’achat.
Etant
donné que nous sommes pionniers dans le secteur dans lequel nous sommes sur le
point d’investir, nous n’avons pas de concurrent direct ; toutefois, il y
a une forte menace dû au comportement des investisseurs Lushois.
En
effet, le congolais a l’habitude d’investir là où les autres ont réussi ;
nous crayons donc nous subir la concurrence d’autres investisseurs ayant plus
de moyens de financement que les nôtres ou voir le secteur très vite débordé
par la suite d’un engouement d’investissement dans le secteur.
Nous
allons tenter de répondre aux questions du genre : dans cet environnement,
en quoi le projet répond à un trou, une niche ou une demande latente du
marché ? le projet pourra-t-il s’appuyer sur le volume de la clientèle
pressenti lui permettant un avenir viable et rentable ?
a)
Points forts
Le
plus grand avantage que nous avons et que nous allons évoluer dans un secteur
dans concurrence. Nous allons exploiter un secteur sous-exploité avec par
conséquent un potentiel demande insatisfaite. En plus, notre projet ne demande
pas de grands fonds d’investissement.
b) Points
faibles
Le
principal point faible de notre investissement est que nous investissons dans
secteur non encore exploité jusqu’à présent. Nous allons donc devoir promouvoir
une demande latente. Ce qui engendre de grands coûts publicitaire et de
promotion. Nous ne savons donc pas avec plus de précisions ce que sera le
comportement du marché face à notre stratégie marketing.
L’autre
point faible est que nous nous engagions dans un environnement sans statistique
ou chiffre officiels pouvant nous renseigner pour mieux aborder notre marché.
Bref, nous sommes sur le point de nous lancer sur une marche sans disposer
d’informations crédibles. Nous ne sommes pas sans ignorer que l’information est
l’élément le plus indispensable dans tout projet d’affaires.
Actuellement,
le seul de nos services offert est l’organisation des pick nick amateurs.
Les
services que nous comptons offrir et de 4 ordres :
-
L’organisation des événements
amoureux ;
-
L’organisation des rencontres
amoureuses ;
-
Organisation des mariages ;
-
L’investigation (detectif) pour le
compte d’un couple ;
Durant
les trois (3) premières années de notre exploitation, ce point de notre
activité constituera la grosse mamelle de la boite. Ce secteur d’exploitation
consistera à organiser des sorties (excursions ou pick nick) lors des journées
clés de l’années (l’annonce des vacances, les journées fériée, la saint
valentin…) ainsi que les week-end).
Il
sera demandé à tout participant de payer son ticket en échange du service qui
sera offert dans les conditions qui seront précisées dans le contrat.
Dans
cette partie de notre activité, il sera question de mettre en contact quiconque
désirant avoir une relation amoureuse. Ici, nous nous conterons de favoriser la
rencontre sans se soucier des personnalités morales ou vie privé des clients.
Le
client devra soit nous donner une description du candidat ou de la candidate de
son choix (dans le cas où le client n’a pas une personne particulière) ou nous
donner les coordonnées de son candidat ou sa candidate (dans le cas où désire
une personne particulière).
La
facture sera adressée au demandeur du service presté et payable en deux
tranches (une grande partie avant le lancement de l’opération et la dernière
tranche dès que la rencontre réussi).
Ce
volet ressemble à celui de l’organisation des rencontres amoureuses à la seule
différence qu’ici nous organiserons des rencontres en prévision d’un mariage.
Dans cette figure de cas, le client n’est pas en couple avec la personne qu’il
désire et n’est pas capable de l’aborder lui-même.
Pour
rendre le service viable, il sera lourdement facturé et la boite devra mener
des investigations sur les personnalités morales et la vie privée des clients.
Le passé des deux conjoints sera soumis à un examen minutieux de façon que
chaque partie sache exactement avec qui elle s’engage. La boite sera disposée à
leur assurer de conseils pour amoureux durant un temps qui sera prédéfini dans
un contrat entre la boite et les clients.
Dans
le cas présent, la facture sera adressée à l’une ou à toutes les parties
suivant le cas. La facture sera adressée à une seule partie dans le cas où il y
aurait une seule personne désireux de nos services ; dans le cas
contraire, le cas d’une union entre deux clients ayant tous sollicité nos
services, la facture sera adressée à toutes les deux parties.
Dans
cette partie de l’activité, il sera question de mener des enquêtes secrètes
pour le compte d’un client qui voudrait connaitre mieux la personne qu’il
désire épouser. Ici, la personne est déjà en couple ou elle a déjà un
prétendant dont il est capable d’aborder lui-même.
De
nos jours, la période des fiançailles ne suffit plus pour connaitre la vraie la
personnalité de son partenaire (à cause de l’hypocrisie qui gagne de plus en
plus de terrain) en plus, nous vivons dans un monde où la dépravation des mœurs
n’est plus un tabou. Cela que nous intervenons dans toute discrétion ou
ouvertement suivant les désirs de notre client.
Les secteurs de l’organisation
des rencontres amoureuses et l’investigation de couple sont
des activités à développer à long terme.
Les services proposés
sont novateurs. Il n’y a aucune offre sur marché proposant ce genre de service.
La
vente des accessoires pour amoureux sera développée en annexes à nos activités
principales pour un bon encadrement de notre clientèle.
Dans
cette partie de notre projet, il sera question de créer un point de vente de
divers articles dont les amoureux pourraient avoir besoin (cartes postales,
fleurs, habits, parfum…).
Le
principe étant de prendre rapidement la plus grande part du marché, il convient
de d’abaisser au minimum le prix demandé au client tout en assurant les marges
de la société.
Les
prix seront fixés en fonction du service presté.
Lors
du lancement, nous espérons fixer un prix planché de 5$ par personne pour les
pick nick, 10$ pour l’organisation d’une rencontre, 100$ pour l’organisation du
mariage et 50$ pour l’investigation du couple. Ces prix seront revus à la
hausse dès que nous aurons conquis le marché.
Les
grands axes de stratégie que nous nous sommes fixés sont les suivants :
-
Utiliser au tant que possible une main
d’œuvre rémunérée sur la base d’une commission sur les contrats signés ;
-
Garder captif et pour nous seuls, la
stratégie adoptée pour conquérir le marché, ne pas la rendre disponible aux
autre opérateurs économiques ;
-
Monter une stratégie marketing
offensive, qui consistera à attaquer le marché ;
-
Nous baser sur la communauté
estudiantine et les élèves, que nous devrons attaquer directement dans leurs
institutions.
Des
VPR (voyageur, représentant, placier) localisés sur la zone géographique qui
leur est attribuée, cherchent les clients pour le compte de la société moyennant
une commission.
Etant
donné que nous nous adressons à un public à la fois jeune et préoccupé par la
mondialisation qu’ils veulent à tout prix intégrer, il va falloir que nous
l’attaquions conjointement sur internet et sur terrain de manière
traditionnelle.
Nous
avons alloué au département de marketing des budgets mensuels de l’ordre de
1000$ pour les six premiers mois, 800$ du sixième au douzième mois, 500$ du
douzième au dix-huitième et 400$ du dix-huitième au vingt-quatrième mois.
Le
département marketing sera géré par un directeur marqueteur qui allouera à son
propre grès le budget du département dans le but d’atteindre les objectifs que
s’est fixés l’entreprise.
ü Sur
internet
Dans
le volet internet de notre projet, nous comptons attaquer le marché en nous
servant essentiellement des réseaux sociaux qui sont par ailleurs très
appréciés, très sollicités et
massivement fréquentés par les jeunes. Nous comptons créer au moins une page
sur chaque réseau social dont le but est de promouvoir nos activités et
proposer à nos followers des services que nous serons en mesure de prester pour
eux. Il sera question du marketing offensif, qui consiste à attaquer
directement le marché.
Le
bien fondé de notre présence sur les réseaux sociaux sera celui pouvoir
communiquer avec nos actuels clients ainsi que les clients potentiels.
En
parallèle, nous allons créer un site internet dédié intégralement à la
promotion de nos services.
Pour
cela, il nous faudra quelques ordinateurs, une connexion internet à la vitesse
de la lumière et un personnel hautement qualifié pour assurer cette tâche.
ü Sur
terrain
Pour
promouvoir notre projet au près du grand public Lushois qui constitue par
ailleurs la base pilote de notre projet, nous allons lancer la promotion de
notre programme dans les médias locaux, la music, les panneaux publicitaires….
Pour
conclure ce point, nous disons que nous aurons besoin, sur plan technique,
matériel et humain, des moyens suivants :
-
Des ordinateurs ;
-
Des points de ventes luxueux ;
-
D’un siège social dans un milieu
chic ;
-
Un personnel, à majorité constitué
d’informaticiens et de psychologues, pour assurer un service de qualité à
notre aimable clientèle un service de qualité ;
-
…
De
par sa nature, ce projet n’exige un grand financement que dans la publicité
(promotion des services offerts).
Ainsi
nous disons que nous devrons investir dans les immobilisations, main d’œuvre,
la publicité et dans divers opérations qui pourraient subvenir. Nous espérons
pouvoir travailler à perte les premiers mois (amortissement de
l’investissement) avant de commencer à récolter le prix de notre
investissement.
Nos
dépenses d’investissement potentielles se présentent comme suit :
|
ELEMENTS
|
DUREE
|
PRIX
UNITAIRE
|
QUANTITE
|
PRIX
TOTAL
|
APPORT
INDIVIDUEL
|
EMPRUNT
|
|
MEUBLES
|
||||||
|
Ordinateurs
|
5
ans
|
500$
|
3
|
1500$
|
1500$
|
-
|
|
Kit
complet pour ordinateurs + internet
|
5
ans
|
150$
|
3
|
450
|
200$
|
250$
|
|
Tables
et chaises de bureau
|
5
ans
|
50$
|
5
|
250$
|
-
|
250$
|
|
autres
matériels et mobiliers
|
5
ans
|
-
|
-
|
500$
|
500$
|
-
|
|
IMMEUBLES
|
||||||
|
Garantie
locatif pour le siège
|
10
mois
|
200$
par mois
|
4
pièces
|
2000$
|
2000$
|
-
|
|
Garantie locatif Station 1
|
10
mois
|
100$
par mois
|
2
pièces
|
1000$
|
1000$
|
-
|
|
Garantie locatif Station 2
|
10
mois
|
100$
par mois
|
2
pièces
|
1000$
|
1000$
|
-
|
|
Loyers des deux premières
années
|
24
mois
|
400$
|
1
mois
|
9600$
|
-
|
9600$
|
|
MAIN
D’œuvre
|
||||||
|
Salaires
|
24
mois
|
100$
par mois
|
3 agents
|
7200$
|
-
|
7200$
|
|
Autres charges sociales
|
24
mois
|
-
|
-
|
500$
|
500$
|
-
|
|
TOTAUX
|
-
|
-
|
-
|
24500$
|
7200$
|
17300$
|
|
EPOQUE
|
1e mois
|
2e mois
|
3e mois
|
4e mois
|
5e mois
|
6e mois
|
|
CHARGES
|
1500$
|
1500$
|
1500$
|
1500$
|
1500$
|
1500$
|
|
PRODUIT
|
-
|
50$
|
50$
|
100$
|
100$
|
150$
|
|
Marge brute
|
-1500$
|
-1450$
|
-1450$
|
-1400$
|
-1400$
|
-1350$
|
|
EPOQUE
|
7e mois
|
8e mois
|
9e mois
|
10e mois
|
11e mois
|
12e mois
|
|
CHARGE
|
1200$
|
1200$
|
1200$
|
1200$
|
1200$
|
1200$
|
|
PRDUIT
|
250$
|
350$
|
400$
|
450$
|
600$
|
750$
|
|
Marge brute
|
-950$
|
-850$
|
-800$
|
-750$
|
-600$
|
-450$
|
|
EPOQUE
|
13e mois
|
14e mois
|
15e
|
16e
|
17e mois
|
18e mois
|
|
CHARGES
|
1000$
|
1000$
|
1000$
|
1000$
|
1000$
|
1000$
|
|
PRODUIT
|
1000$
|
1400$
|
1500$
|
1700$
|
1750$
|
1750$
|
|
Marge brute
|
-
|
400$
|
500$
|
700$
|
750$
|
750$
|
|
EPOQUE
|
19e mois
|
20e mois
|
21e mois
|
22e mois
|
23e mois
|
24e mois
|
|
CHARGE
|
800$
|
800$
|
800$
|
800$
|
800$
|
800$
|
|
PRODUIT
|
2000$
|
2000$
|
2500$
|
2500$
|
2500$
|
2500$
|
|
Marge brute
|
1200$
|
1200$
|
1700$
|
1700$
|
1700$
|
1700$
|
EXPLICATION DE NOS COÛTS
En
ce qui concerne les coûts fixes, les éléments sur lesquels nous pouvons apporter
des éclaircissements sont essentiellement les loyers ainsi que les charges
sociales des deux premières années
que nous avions prévu à l’avance. Nous avions prévu d’investir dans ces charges
parce qu’elles sont généralement couvertes par les revenus
d’exploitation ; or notre projet ne commencera probablement à produire
qu’à partir du sixième mois pour des marges bénéficiaires attendues à partir de
du douzième mois. Si nous ne prévoyons pas ces dépenses, elles pourront nous
causer de sérieux ennuis relatifs au financement du besoin en fonds de
roulement. Nous aurions bien investi mais si nous ne pouvons pas assurer le
financement de notre exploitation, nous n’aurions rien fait. C’est ainsi que
nous avions préféré voir le mal de loin et nous préparer à l’affronter.
Si
vous analyse les coûts ainsi que les produits variables, vous vous rendrais
compte qu’ils sont inversement proportionnels. Cela est dû au fait que lors du
lancement de notre exploitation, nous devions engager beaucoup de charges,
notamment des frais liées à la publicité. C’est ainsi que vous verrais que les
charges baissent avec le temps. Cela se justifie par le fait qu’avec le temps,
nous n’aurons plus à faire beaucoup de publicité parce que nous aurons acquis
une grande part du marché. Les produits croissent parce que qu’ils évoluent
directement proportionnel au temps. Plus le temps passe, plus nous gagnons le
marché, plus nos caisses se renflouent.
ü Résultats
attendus
Le
projet que nous développons ici est un projet très rentable et à faible coût.
Nous pensons que nous aurons une rentabilité de 30% de notre capitale investi à
partir de la deuxième année. Nous pensons que dès la troisième année
d’exploitation, nous aurions totalement amorti notre investissement. Nous
pourrions dès lors accroitre
progressivement nos activités en les étendant sur d’autres villes du Katanga et
du Congo démocratique.
Pour
lancer nos activités à moindre risque et à moindre coût, le lancement de nos
services sera échelonné dans le temps et ciblé géographiquement.
Nous
pensons les lancer à Lubumbashi en nous basant d’abord sur la communauté
estudiantine et les quartiers branchés de la ville.
Nous
commencerons par lancer les activités d’organisation des pick nick, des
rencontres amoureuses ainsi que la vente des accessoires pour amoureux. Le
lancement des autres activités sera
entrepris dès que nous aurions conquis une grande part du marché.
Les
risques sont très élevés vu que nous nous lançons dans un secteur non exploité
jusqu’à présent.
C’est
ici que les romains s’empoignèrent. Il est bien beau de concevoir un
projet ; comment le financer dans ce milieu où tout est à apprendre. En
effet, il n’y a quasiment pas d’investisseur ici à Lubumbashi. Pour le
financement de notre projet, nous pensons pouvoir, de nos propres efforts, le
faire à dix pourcent. Pour le reste, nous escomptons chercher des investisseurs
locaux pour leur exposer nos idées, espérant gagner leur grâce (bien même que
ça ne sera pas une partie de plaisir).
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