lundi 20 avril 2015

VENDRE LE SENTIMENT, EST-CE POSSIBLE A LUBUMBASHI? JUSTICIA FAMILY S'EXPRIME



Préambules

Depuis quelques années, chaque année, davantage de Lushois en particulier et Congolais en général  se tournent vers la création d’entreprise. Le pays est en fin débout et de plus en plus il avance sur la voie de la révolution de la modernité prônée par le chef de l’Etat congolais. Cette évolution est essentielle pour la croissance et pour l’emploi. En effet, chaque nouvelle entreprise donne un peu plus de vigueur à nos territoires, entraîne un peu plus de concurrence et de services au bénéfice des consommateurs, produit un peu plus de richesse économique. Chaque entreprise nouvelle, c’est aussi l’emploi de son créateur et en moyenne près d’un autre emploi dans les mois qui suivent le démarrage de l’entreprise.
Bien sûr, il arrive que certaines entreprises nouvelles n’arrivent pas à rester durablement sur leur marché, mais les emplois qu’elles créent se retrouvent ailleurs, chez les entreprises qui réussissent. Et puis il y a tant d’entreprises qui continuent de grandir régulièrement et qui doivent pouvoir continuer à le faire pour conquérir des marchés désormais mondiaux !
Tout projet de création d’une entreprise, quelle que soit sa taille ou sa forme  commence par une idée. Les idées sont innombrables et ont des sources différentes. Parmi les formes d’idées, nous nous proposons d’énumérer quelques-unes ici :
ü L’activité connue

 Votre projet de création d’entreprise correspond à un métier que vous avez exercé pendant plusieurs années. Vous connaissez les «règles du jeu». Ce type de création est le moins risqué parce que ceux qui créent dans un métier qu’ils connaissent bien ont généralement plus de chances de réussir que ceux qui se risquent dans l’inconnu. Il convient cependant d’être prudent. Cette voie d’accès à la création d’entreprise peut vous donner un sentiment de sécurité factice : vous êtes expert dans votre domaine, mais ne maîtrisez pas forcément les autres facettes du métier de créateur d’entreprise (gestion, commercialisation...).

ü L’idée des autres
 Créer une entreprise en recourant aux idées des autres nécessite de rester à l’affût de tout ce qui se passe au pays ou ailleurs en matière de nouveaux produits, de nouveaux modes de consommation, de nouveaux concepts marketing. Les Lushois ont choisi de créer les entreprises en prenant en référence les idées des autres ; hélas il n’y a pas à Lubumbashi des magazines économiques ou spécialisé dans la création d’entreprises pouvant leur fournir une ou plusieurs rubriques prévoyant des informations pertinentes à cet effet. Ce qui a comme effet immédiat le phénomène que nous déplorons tous, le fait que pendant un temps, la quasi-totalité de Lushois investissent tous dans un même secteur, dès qu’il y a tellement de monde qu’il n’y a plus de rentabilité, ils migrent tous vers un autres secteur. En ce moment, le secteur des hydrocarbures et à l’honneur.

ü S’associer
Certains ont le produit ou le savoir-faire mais manquent de moyens ou recherchent un associé. Il est donc important de consulter les annonces de «recherches de partenariat», bulletins de «propositions d’affaires», bourses d’opportunités. Les organismes de développement économique local (Chambres de commerce ou de métier) proposent souvent ce service. Vous pouvez aussi acheter un brevet ou négocier une licence d’exploitation d’un brevet ou d’une marque. Vous pouvez enfin signer un contrat de concession, ou vous engager dans un contrat de franchise. A cause de notre mentalité individualiste, cette forme de création d’entreprise est très rare ici à Lubumbashi.

ü L’opportunité
Une opportunité peut également se présenter. Mais pour dénicher «l’affaire à ne pas manquer», il convient d’être dans une disposition favorable.
ü L’ouverture d’esprit
Le monde change vite. Pour en saisir les opportunités, il faut rester en prise avec lui. Cela nécessite une grande curiosité intellectuelle pour s’informer, analyser et prévoir certaines évolutions du marché. Comprendre les pratiques des entreprises, les adapter à son propre marché pour imaginer de nouvelles possibilités commerciales permet souvent de créer un nouveau concept.

ü L’esprit critique
 Il convient également d’avoir en permanence l’esprit critique pour juger des situations commerciales présentes, des réels mérites des positions acquises, des lacunes des systèmes établis, des défauts des produits ou services offerts, etc. Bien des nouveaux concepts de produits, de services ou de prestations sont le constat d’une carence dans l’offre par rapport aux problèmes rencontrés dans la vie en général.

ü L’application nouvelle
Créer une entreprise à partir d’une application nouvelle consiste à utiliser une technique, un savoir-faire, un produit connu en le transposant dans une autre activité, dans un nouveau contexte ou sur un marché différent. Il y a une part d’innovation dans les «applications nouvelles» et la réaction du consommateur n’est pas toujours certaine. Un projet de création dans une application nouvelle est donc plus risqué, mais en cas de succès la rentabilité est supérieure, tout comme les risques de plagiat ! La période actuelle, marquée par une évolution sociologique rapide des valeurs et modes de vie, est favorable aux «applications nouvelles».
ü L’innovation
L’innovation pure relève d’un exercice plus ardu. Créer un nouveau produit, généralement à fort contenu technologique, entraîne des besoins importants de capitaux pour passer à la phase préindustrielle, pour réaliser une étude de marché, nécessairement approfondie, et pour attendre la réponse du marché. Dans ce cas-là, les risques se cumulent, mais la rentabilité s’avère bien plus élevée que dans une activité banale où la concurrence est très forte.
Aucune idée n’a jamais prouvé sa supériorité sur une autre dans le domaine de la création d’entreprise. Au départ, une innovation technologique révolutionnaire n’a pas plus d’atouts qu’une simple opportunité commerciale sur un marché banal. Toutefois, nous voudrions signaler que personnellement, nous avions trouvé l’idée d’innover très excitante du fait des enjeux et risques que ceci représente. C’est ainsi que nous le souci de nous démarquer des autres, nous avions opté pour la conception d’un projet encore inexistant à Lubumbashi.
En tant que comptable, fiscaliste, marqueteur, économiste  ou tout simplement financier, notre rôle est de donner le sens à la vie économique des entités que nous occupons en particulier et du monde tout entier en général.
Par nature, l’homme en capacité de consommation est prêt à consommer dès qu’un moyen de satisfaire au besoin qu’il ressent se présente. Nous en déduisons donc que nous pouvons, par la génération d’un moyen de satisfaire un besoin quelconque, faire à ce que toutes les valeurs qui sont logées dans les comptes bancaires, des cachettes et consorts y soient délogées et remises en circulation. Notre boulot est celui de détecter les besoins des consommateurs et faire de la satisfaction de ces derniers notre devoir, une obligation ; au besoin, nous nous devons même de susciter des besoins et leurs chercher de possibilités de satisfaction. C’est ainsi que nous avions voulu profiter de cet occasion qui se présente à travers ce travail pratique pour réveiller l’esprit de créativité qui sommeille en nous.
Le projet que nous vous présentons ne fait pas parti de ce à quoi les jeunes étudiants ont l’ambition de développer. En effet, le groupe JUSTICIA FAMILY vous présent The Connected World project ; un projet qui compte exploiter le potentiel que présente les relations amoureuses ainsi que les sentiments dans le milieu des jeunes Lushois, qui est par ailleurs non exploité.
Le premier réflexe des camarades quand on leur dit que nous voudrions développer un projet dont la marchandise principale serait le sentiment, est la stupéfaction. Ils sont généralement étonnés de voir un groupe proposer un projet qu’ils trouvent prétentieux et sans promesse de réussite. Ce n’est pas de leur faute, ils sont dans la tête du Lushois lambda, accro à la routine, préférant investir là où les autres ont essayé et réussi ; et pourtant, Albert EINSTEIN dit que celui qui n’a jamais échoué, n’a jamais rien fait de nouveau. C’est dans le souci d’innover que nous prenons le risque d’affronter ce projet, pour vue que les autres se lancent dans ce secteur parce que nous aurions essayé et réussi. Comme dans l’agro-alimentaire, ou dans le secteur minier, il y a dans l’amour par exemple un besoin à satisfaire, pourquoi le discriminerions-nous ?
En plus, les pays développés actuels l’ont été parce qu’ils ont beaucoup plus investi dans le secteur tertiaire, le secteur de prestation de service. Beaucoup de jeunes gens et étudiants, dont nous prenons Marc Eckersberg (le créateur du réseau social Facebook) en exemple ou Bill Gates (le patron de Microsoft) sont devenus riches parce qu’ils ont innové, ils ont pensé à créer quelque chose qui n’existait pas au paravent, ils ont risqué leurs capitaux pour faire quelque chose de nouveau. Nous voudrions suivre leurs voies. 

Notre projet est celui de créer un cabinet de conseil en amour pour ceux qui sont déjà en couple, l’organisation des rencontres pour ceux qui ne sont pas encore en couple, l’organisation des sorties, soirée romantiques pour amoureux ainsi que la prestation des différents services dont les amoureux ont besoin dans leur relation(vente des fleurs, cartes postales, cadeaux pour amoureux…).
A long terme, nous comptons aussi créer un service dont le but est de favoriser des rencontres sérieuses pour jeunes désirant de se marier ainsi que la création d’un service spécialisé dans l’organisation des fêtes de mariage.

Les cibles principales de notre projet sont les adolescents/adolescentes ainsi que les jeunes préoccupés par l’amour.
Dans la première phase, nous comptons nous intéresser beaucoup plus aux étudiants des universités, écoles et institut supérieurs de Lubumbashi. A côté de ceux-là, nous comptons nous intéresser collectivement à tous les célibataires de la ville de Lubumbashi.

Les objectifs généraux de notre projet sont :
-      Simplifier les rencontres amoureuses entre étudiants et étudiantes des universités, écoles et instituts supérieurs de Lubumbashi ;
-      Créer des possibilités de trouver un partenaire idéal pour le mariage ;
-      Mettre du piment dans une relation amoureux par des cours et/ou conseil en romantisme ;
-      Organisation des excursions entre amoureux ainsi que diverses manifestations faites sur mesure pour eux ;
-      Organisation des fêtes de mariage ;
-     

Dans le volet concernant les objectifs spécifiques de notre projet, il sera question de se rassurer que notre objectif qui se résume dans notre slogan soit atteint.
En effet, il sera question de faire à ce que tout le monde ait droit à l’amour pure et véritable, le romantisme pour tous. Amour et romantisme pour tous.
Etant donné que notre projet cible principalement les relations amoureuses des jeunes de Lubumbashi, nous espérons que nous allons révolutionner ce secteur ici à Lubumbashi. Nous allons en fin permette aux jeunes de trouver et/ou vivre l’amour de leurs rêves les plus ultimes. Nous allons sensiblement romantiser l’amour ici à Lubumbashi.


Business plan


Le business plan est avant tout un outil de vente. Il doit rassurer et donner les réponses aux trois questions de base que se pose un investisseur :
·        Combien cela coûte et combien cela rapporte, en combien de temps ?
·        Pourquoi prendre ce risque, le marché est-il là ?
·        Comment l’opérateur compte-t-il s’y prendre ?
Dans le cadre de notre projet, ce document que nous présentons ici va aborder les points relatifs au besoin de financement et le retour prévisible sur investissement, l’étude de marché (étude concurrentielle de l’existant, analyse points forts/points faibles, présentation du projet ou du service proposé, étude quantitative et qualitative de la clientèle), la présentation de la société de la société ou de la structure à monter, la monté en charge et l’apport de chiffre d’affaires, le chiffrage général…



Notre étude concerne la création d’une entreprise de prestation des services avec une branche d’activité de nature commerciale : l’organisation des rencontres amoureuses et des pick nick spéciaux pour amoureux, le conseil en amour, le détectif privé en amour et la vente d’articles spécialisés pour amoureux.
Nous estimons pouvoir obtenir un chiffre d’affaire annuel de 35.000$ pour la troisième année avec un point mort à deux ans.
Pour mener à bien ce projet, nous aurons besoin de 37.450$  en plusieurs tranches :
-      24.650$ lors du démarrage ;
-      12.800$ à 6 mois.
Nous pensons présenter un résultat mensuel équilibré dès le 13e mois.


La république démocratique du Congo dont le Katanga est la capitale économique a une forte croissance économique depuis maintenant plus de 3 ans. Le revenu par habitant s’améliore petit à petit, le climat des affaires est de plus en plus bon et le pays se modernise à grande vitesse. A ça, il faut ajouter le fait le revenu et le pouvoir d’achat du Lushois s’améliore jour après jour.

Notre marché est constitué essentiellement de jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 35 ans. Notre clientèle (célibataire) gagne plus qu’elle n’en dépense compte tenu du manque d’une charge familiale ; ce qui nous fait penser qu’ils auront de bonnes intentions d’achat.

Etant donné que nous sommes pionniers dans le secteur dans lequel nous sommes sur le point d’investir, nous n’avons pas de concurrent direct ; toutefois, il y a une forte menace dû au comportement des investisseurs Lushois.
En effet, le congolais a l’habitude d’investir là où les autres ont réussi ; nous crayons donc nous subir la concurrence d’autres investisseurs ayant plus de moyens de financement que les nôtres ou voir le secteur très vite débordé par la suite d’un engouement d’investissement dans le secteur.

Nous allons tenter de répondre aux questions du genre : dans cet environnement, en quoi le projet répond à un trou, une niche ou une demande latente du marché ? le projet pourra-t-il s’appuyer sur le volume de la clientèle pressenti lui permettant un avenir viable et rentable ?
a)   Points forts
Le plus grand avantage que nous avons et que nous allons évoluer dans un secteur dans concurrence. Nous allons exploiter un secteur sous-exploité avec par conséquent un potentiel demande insatisfaite. En plus, notre projet ne demande pas de grands fonds d’investissement.

b)  Points faibles
Le principal point faible de notre investissement est que nous investissons dans secteur non encore exploité jusqu’à présent. Nous allons donc devoir promouvoir une demande latente. Ce qui engendre de grands coûts publicitaire et de promotion. Nous ne savons donc pas avec plus de précisions ce que sera le comportement du marché face à notre stratégie marketing.
L’autre point faible est que nous nous engagions dans un environnement sans statistique ou chiffre officiels pouvant nous renseigner pour mieux aborder notre marché. Bref, nous sommes sur le point de nous lancer sur une marche sans disposer d’informations crédibles. Nous ne sommes pas sans ignorer que l’information est l’élément le plus indispensable dans tout projet d’affaires.


Actuellement, le seul de nos services offert est l’organisation des pick nick amateurs.
Les services que nous comptons offrir et de 4 ordres :
-      L’organisation des événements amoureux ;
-      L’organisation des rencontres amoureuses ;
-      Organisation des mariages ;
-      L’investigation (detectif) pour le compte d’un couple ;


Durant les trois (3) premières années de notre exploitation, ce point de notre activité constituera la grosse mamelle de la boite. Ce secteur d’exploitation consistera à organiser des sorties (excursions ou pick nick) lors des journées clés de l’années (l’annonce des vacances, les journées fériée, la saint valentin…) ainsi que les week-end).
Il sera demandé à tout participant de payer son ticket en échange du service qui sera offert dans les conditions qui seront précisées dans le contrat.




Dans cette partie de notre activité, il sera question de mettre en contact quiconque désirant avoir une relation amoureuse. Ici, nous nous conterons de favoriser la rencontre sans se soucier des personnalités morales ou vie privé  des clients.
Le client devra soit nous donner une description du candidat ou de la candidate de son choix (dans le cas où le client n’a pas une personne particulière) ou nous donner les coordonnées de son candidat ou sa candidate (dans le cas où désire une personne particulière).
La facture sera adressée au demandeur du service presté et payable en deux tranches (une grande partie avant le lancement de l’opération et la dernière tranche dès que la rencontre réussi).


Ce volet ressemble à celui de l’organisation des rencontres amoureuses à la seule différence qu’ici nous organiserons des rencontres en prévision d’un mariage. Dans cette figure de cas, le client n’est pas en couple avec la personne qu’il désire et n’est pas capable de l’aborder lui-même.
Pour rendre le service viable, il sera lourdement facturé et la boite devra mener des investigations sur les personnalités morales et la vie privée des clients. Le passé des deux conjoints sera soumis à un examen minutieux de façon que chaque partie sache exactement avec qui elle s’engage. La boite sera disposée à leur assurer de conseils pour amoureux durant un temps qui sera prédéfini dans un contrat entre la boite et les clients.
Dans le cas présent, la facture sera adressée à l’une ou à toutes les parties suivant le cas. La facture sera adressée à une seule partie dans le cas où il y aurait une seule personne désireux de nos services ; dans le cas contraire, le cas d’une union entre deux clients ayant tous sollicité nos services, la facture sera adressée à toutes les deux parties.

Dans cette partie de l’activité, il sera question de mener des enquêtes secrètes pour le compte d’un client qui voudrait connaitre mieux la personne qu’il désire épouser. Ici, la personne est déjà en couple ou elle a déjà un prétendant dont il est capable d’aborder lui-même.
De nos jours, la période des fiançailles ne suffit plus pour connaitre la vraie la personnalité de son partenaire (à cause de l’hypocrisie qui gagne de plus en plus de terrain) en plus, nous vivons dans un monde où la dépravation des mœurs n’est plus un tabou. Cela que nous intervenons dans toute discrétion ou ouvertement suivant les désirs de notre client.

Les secteurs de l’organisation des rencontres amoureuses et l’investigation de couple sont des activités à développer à long terme.

Les services proposés sont novateurs. Il n’y a aucune offre sur marché proposant ce genre de service.



La vente des accessoires pour amoureux sera développée en annexes à nos activités principales pour un bon encadrement de notre clientèle.
Dans cette partie de notre projet, il sera question de créer un point de vente de divers articles dont les amoureux pourraient avoir besoin (cartes postales, fleurs, habits, parfum…).


Le principe étant de prendre rapidement la plus grande part du marché, il convient de d’abaisser au minimum le prix demandé au client tout en assurant les marges de la société.
Les prix seront fixés en fonction du service presté.
Lors du lancement, nous espérons fixer un prix planché de 5$ par personne pour les pick nick, 10$ pour l’organisation d’une rencontre, 100$ pour l’organisation du mariage et 50$ pour l’investigation du couple. Ces prix seront revus à la hausse dès que nous aurons conquis le marché.

Les grands axes de stratégie que nous nous sommes fixés sont les suivants :
-      Utiliser au tant que possible une main d’œuvre rémunérée sur la base d’une commission sur les contrats signés ;
-      Garder captif et pour nous seuls, la stratégie adoptée pour conquérir le marché, ne pas la rendre disponible aux autre opérateurs économiques ;
-      Monter une stratégie marketing offensive, qui consistera à attaquer le marché ;
-      Nous baser sur la communauté estudiantine et les élèves, que nous devrons attaquer directement dans leurs institutions.

Des VPR (voyageur, représentant, placier) localisés sur la zone géographique qui leur est attribuée, cherchent les clients pour le compte de la société moyennant une commission.

Etant donné que nous nous adressons à un public à la fois jeune et préoccupé par la mondialisation qu’ils veulent à tout prix intégrer, il va falloir que nous l’attaquions conjointement sur internet et sur terrain de manière traditionnelle.
Nous avons alloué au département de marketing des budgets mensuels de l’ordre de 1000$ pour les six premiers mois, 800$ du sixième au douzième mois, 500$ du douzième au dix-huitième et 400$ du dix-huitième au vingt-quatrième mois.
Le département marketing sera géré par un directeur marqueteur qui allouera à son propre grès le budget du département dans le but d’atteindre les objectifs que s’est fixés l’entreprise.
ü Sur internet
Dans le volet internet de notre projet, nous comptons attaquer le marché en nous servant essentiellement des réseaux sociaux qui sont par ailleurs très appréciés, très sollicités  et massivement fréquentés par les jeunes. Nous comptons créer au moins une page sur chaque réseau social dont le but est de promouvoir nos activités et proposer à nos followers des services que nous serons en mesure de prester pour eux. Il sera question du marketing offensif, qui consiste à attaquer directement le marché.
Le bien fondé de notre présence sur les réseaux sociaux sera celui pouvoir communiquer avec nos actuels clients ainsi que les clients potentiels.
En parallèle, nous allons créer un site internet dédié intégralement à la promotion de nos services.
Pour cela, il nous faudra quelques ordinateurs, une connexion internet à la vitesse de la lumière et un personnel hautement qualifié pour assurer cette tâche.

ü Sur terrain
Pour promouvoir notre projet au près du grand public Lushois qui constitue par ailleurs la base pilote de notre projet, nous allons lancer la promotion de notre programme dans les médias locaux, la music, les panneaux publicitaires….
Pour conclure ce point, nous disons que nous aurons besoin, sur plan technique, matériel et humain, des moyens suivants :
-      Des ordinateurs ;
-      Des points de ventes luxueux ;
-      D’un siège social dans un milieu chic ;
-      Un personnel, à majorité constitué d’informaticiens et de psychologues, pour assurer un service de qualité à notre aimable clientèle un service de qualité ;
-     




De par sa nature, ce projet n’exige un grand financement que dans la publicité (promotion des services offerts).
Ainsi nous disons que nous devrons investir dans les immobilisations, main d’œuvre, la publicité et dans divers opérations qui pourraient subvenir. Nous espérons pouvoir travailler à perte les premiers mois (amortissement de l’investissement) avant de commencer à récolter le prix de notre investissement.
Nos dépenses d’investissement potentielles se présentent comme suit :



ELEMENTS
DUREE
PRIX UNITAIRE
QUANTITE
PRIX TOTAL
APPORT INDIVIDUEL
EMPRUNT
MEUBLES
Ordinateurs
5 ans
500$
3
1500$
1500$
-
Kit complet pour ordinateurs + internet
5 ans
150$
3
450
200$
250$
Tables et chaises de bureau
5 ans
50$
5
250$
-
250$
autres matériels et mobiliers
5 ans
-
-
500$
500$
-
IMMEUBLES
Garantie locatif pour le siège
10 mois
200$ par mois
4 pièces
2000$
2000$
-
Garantie locatif Station 1
10 mois
100$ par mois
2 pièces
1000$
1000$
-
Garantie locatif Station 2
10 mois
100$ par mois
2 pièces
1000$
1000$
-         
Loyers des deux premières années
24 mois
400$
1 mois
9600$
-
9600$
MAIN D’œuvre
Salaires
24 mois
100$ par mois
3 agents
7200$
-
7200$
Autres charges sociales
24 mois
-
-
500$
500$
-
TOTAUX
-
-
-
24500$
7200$
17300$






EPOQUE
1e mois
2e mois
3e mois
4e mois
5e mois
6e mois
CHARGES
1500$
1500$
1500$
1500$
1500$
1500$
PRODUIT
-
50$
50$
100$
100$
150$
Marge brute
-1500$
-1450$
-1450$
-1400$
-1400$
-1350$

EPOQUE
7e mois
8e mois
9e mois
10e mois
11e mois
12e mois
CHARGE
1200$
1200$
1200$
1200$
1200$
1200$
PRDUIT
250$
350$
400$
450$
600$
750$
Marge brute
-950$
-850$
-800$
-750$
-600$
-450$

EPOQUE
13e mois
14e mois
15e
16e
17e mois
18e mois
CHARGES
1000$
1000$
1000$
1000$
 1000$
 1000$
PRODUIT
1000$
1400$
1500$
1700$
1750$
1750$
Marge brute
-
400$
500$
700$
750$
750$

EPOQUE
19e mois
20e mois
21e mois
22e mois
23e mois
24e mois
CHARGE
 800$
800$
800$
800$
800$
800$
PRODUIT
2000$
2000$
2500$
2500$
2500$
2500$
Marge brute
1200$
1200$
1700$
1700$
1700$
1700$


EXPLICATION DE NOS COÛTS


En ce qui concerne les coûts fixes, les éléments sur lesquels nous pouvons apporter des éclaircissements sont essentiellement les loyers ainsi que les charges sociales des deux premières années que nous avions prévu à l’avance. Nous avions prévu d’investir dans ces charges parce qu’elles sont généralement couvertes par les revenus d’exploitation ; or notre projet ne commencera probablement à produire qu’à partir du sixième mois pour des marges bénéficiaires attendues à partir de du douzième mois. Si nous ne prévoyons pas ces dépenses, elles pourront nous causer de sérieux ennuis relatifs au financement du besoin en fonds de roulement. Nous aurions bien investi mais si nous ne pouvons pas assurer le financement de notre exploitation, nous n’aurions rien fait. C’est ainsi que nous avions préféré voir le mal de loin et nous préparer à l’affronter.
Si vous analyse les coûts ainsi que les produits variables, vous vous rendrais compte qu’ils sont inversement proportionnels. Cela est dû au fait que lors du lancement de notre exploitation, nous devions engager beaucoup de charges, notamment des frais liées à la publicité. C’est ainsi que vous verrais que les charges baissent avec le temps. Cela se justifie par le fait qu’avec le temps, nous n’aurons plus à faire beaucoup de publicité parce que nous aurons acquis une grande part du marché. Les produits croissent parce que qu’ils évoluent directement proportionnel au temps. Plus le temps passe, plus nous gagnons le marché, plus nos caisses se renflouent.


ü Résultats attendus
Le projet que nous développons ici est un projet très rentable et à faible coût. Nous pensons que nous aurons une rentabilité de 30% de notre capitale investi à partir de la deuxième année. Nous pensons que dès la troisième année d’exploitation, nous aurions totalement amorti notre investissement. Nous pourrions dès lors  accroitre progressivement nos activités en les étendant sur d’autres villes du Katanga et du Congo démocratique.

Pour lancer nos activités à moindre risque et à moindre coût, le lancement de nos services sera échelonné dans le temps et ciblé géographiquement.
Nous pensons les lancer à Lubumbashi en nous basant d’abord sur la communauté estudiantine et les quartiers branchés de la ville.
Nous commencerons par lancer les activités d’organisation des pick nick, des rencontres amoureuses ainsi que la vente des accessoires pour amoureux. Le lancement des  autres activités sera entrepris dès que nous aurions conquis une grande part du marché.

Les risques sont très élevés vu que nous nous lançons dans un secteur non exploité jusqu’à présent.

C’est ici que les romains s’empoignèrent. Il est bien beau de concevoir un projet ; comment le financer dans ce milieu où tout est à apprendre. En effet, il n’y a quasiment pas d’investisseur ici à Lubumbashi. Pour le financement de notre projet, nous pensons pouvoir, de nos propres efforts, le faire à dix pourcent. Pour le reste, nous escomptons chercher des investisseurs locaux pour leur exposer nos idées, espérant gagner leur grâce (bien même que ça ne sera pas une partie de plaisir).






TABLE DE MATIERE



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