samedi 9 mars 2013

la descente du groupe a la ferme Espoir

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA FERME ESPOIR

I.1. Aperçus historique et géographique

I.1.1. Aperçu géographique

Propreté du chef de l’Etat, la ferme Espoir est une ferme du type moderne ayant plusieurs subdivisions. Il s’agit de la deuxième plus grande d’Afrique après la centrale Laitière de la filiale de l’ONA dans la région du Ghaeb à en croire certains économistes. La ferme Espoir est une bouffée d’oxygène pour les congolais et les voisins africains qui pourront désormais se fournir au Katanga.
Ses différents sièges d’exploitation disséminés partout à travers la province du Katanga sont :
1.  MUKUENE et KASHAMATA : situées à 12km de la ville de Lubumbashi vers Kasumbalesa.
2.  KOMONO : Située au village Kimono soit à 63km de la ville de Lubumbashi sur la route Kasumbalesa.
3.  MULYASHI : Située sur la route KAFUBU à plus ou moins 83km de Lubumbashi.
4.  KUNDELUNGU : A coté du parc KUNDELUNGU, dans l’ancienne ferme Elakat/GLM à 400km de Lubumbashi.
La direction générale est située au numéro 15 de l’avenue HEWA BORA dans la commune de Kampemba, précisement au quartier Industriel dans la ville de Lubumbashi.

I.1.2. Aperçu historique

La ferme Espoir est un projet initié depuis 2002 par Monsieur Joseph KABILA KABANGE. Celle-ci n’est pas à confondre avec la ferme D.A.I.P.N/KISANGA qui est un domaine présidentiel ; par contre la ferme Espoir revêt d’un caractère privé et n’a rien d’officiel comme la ferme DAIPN KISANGA.
En son temps, la ferme Espoir était confiée par Monsieur Joseph KABILA KABANGE à Monsieur Aimé NGOY MUKENA jadis gouverneur de la province du Katanga, pour en assumer la direction.
Vu le statut que portait ce dernier, donc officiel, l’initiateur de la ferme Espoir décida de céder les commandes à un vétérinaire, en la personne de Monsieur le Docteur ILUNGA NGOY. C’est avec ce dernier que la ferme Espoir pris son envol.

I.2. Domaines d’exploitation

? En 2002, un domaine est acquis au niveau du village MUKUENE à plus au moins 13km de Lubumbashi, sur la route Kasumbalesa pour une spécialité agricole soit un champ de maïs ;
? En 2003, une autre superficie est acquise aux environs du village KIMONO, situé à 63km de la ville Lubumbashi sur la route Kasumbalesa ;
? En 2005, ouverture d’un nouveau domaine d’exploitation à MULYASHI à plus de 80km sur la route KAFUBU qui aura pour vocation agro-pastorale ;
? Vers 2007, la ferme prendra une nouvelle dimension avec la naissance d’un autre domaine situé à plus de 400km de la ville de Lubumbashi au parc national de Kundelungu sur l’ancienne concession de la ferme ELAKAT/GLM. Cette dernière aura pour vocation l’agriculture et l’élevage de gros et menus bétail ;
? Toujours en 2007, à Kashamata près de MUKUENE, où on trouve l’élevage des bœufs pour le lait et aussi un système d’irrigation pour le potager, nait une usine de lait.



I.3. Activités organisées à la ferme Espoir

? MUKUENE : le maïs ;
? KASHAMATA: Potager, maïs, couvoir (éclosions des poussins) ;
? KIMONO: Maïs, potager, verger (pour les fruits) ferme parentale (pour les œufs fécondés), paddock (élevage de prestige : Elans, Zèbres, Autruches, etc… ;
? MULYASHI : Vocation agricole (maïs) ;
? KUNDELUNGU: Vocation agropastorale (gros et menus bétails).
A ce jour, la ferme Espoir totalise 11 ans d’existence (2002 – 2013) et a pris une autre dénomination sociale vu l’importance des opérations soit « FERME ESPOIR SPRL ».

I.4.  Objet social

La ferme Espoir doit, selon la vision salvatrice de son initiateur,  être un grand centre pilote sur l’ensemble du territoire national pour la production des vivres pour palier tant soit peu à l’insuffisance alimentaire.
L’exploitation agropastorale devra couvrir dans un futur proche toute la République en ce qui concerne les besoins de première nécessité. Et  faire ainsi obstacle à la dépendance extérieure.

I.5. Réalisation et perspective d’avenir

La ferme Espoir, étant dans la phase d’investissement depuis 2002, elle continue à implanter ses socles dans les divers domaines avant de commencer la phase de récupération. En ce qui concerne les différentes réalisations faites par la ferme Espoir, cette dernière a et continue à faire :
? Dans les acteurs agricoles, plus de 300 hectares de maïs sont récoltés chaque années et vont dans un futur proche doublés ;
? Dans le secteur d’élevage, elle a déjà atteint plus de 15000 têtes des gros bétails seulement à Kundelungu et plusieurs milliers dans les autres sièges d’exploitation ainsi que les menus bétails qui sont aussi en très grand nombre ;
? Dans la ferme parentale, elle produit des œufs fécondés qui sont mis au couvoir pour la production des poussins d’un jour en très grands nombres ;
? Dans son potager, la ferme Espoir produit en très grande quantités les légumes frais, la pomme de terre d’une bonne qualité, la tomate, les carottes, les oignons et autres ;
? Dans les verges, elle produit des fruits en très grande quantités : les citrons, bananes, oranges, etc.
? Pour la ferme parentale, une quantité industrielle des œufs est produite au profit de la population locale.
Jusqu’à ce jour, la ferme Espoir produit normalement et met sa production au profit de la population comme le souhaitait au départ son initiateur Monsieur Joseph KIBALA KABANGE.

I.5.2. Perspective d’avenir

D’aucun n’ignore que la vision de toute organisation est de croître afin de se positionner d’une façon durable sur le marché. Cela permet d’assurer une garantie par rapport à la récupération des investissements.
La ferme Espoir projette dans l’avenir réaliser ce qui suit :
? Une laiterie : la ferme Espoir, avec son cheptel enrichi par gros bétail (bœufs et vaches), (chèvres, moutons) compte implanter une grande laiterie qui couvrira l’ensemble du territoire national. Avec cette laiterie, la ferme Espoir compte aussi fabriquer du beurre, fromage, etc.
? Une provenderie : la ferme Espoir compte aussi installer une grande minoterie pour la transformation en aliment pour volaille, les maïs et autres céréales ;
? La construction d’une nouvelle ferme parentale, les vieux locaux serviront à l’engraissement des poussins ;
? La mise en place des chambres froides pour la conservation de la viande et poulet abattus et autres produits périssables ;
? Une charcuterie ;
? Une usine de transformation des fruits en jus.
La ferme Espoir à une vision spéciale qui est celle de faciliter la population en approvisionnement local au lieu que cette dernière recours à l’étranger.

I.6. Structure et fonctionnement

I.6.1. Structure

La ferme Espoir est organisée en trois grandes directions qui sont :
1.  Direction Agropastorale.
2.  Direction Technique s’occupant des travaux de génie civile, la gestion des carburants, des charrois automobiles et des engins.
3.  Architecture et construction (DAC) pour différents projets de construction, etc.

I.6.2. Fonctionnement

? Toutes les directions sont autonomes quant à l’élaboration des budgets et à l’exercice de leurs taches ; Mais est-il que selon les vœux de l’initiateur que tous dépendant de lui mais n’entretiennent que des relations administratives ;
? La ferme Espoir est une société des personnes à responsabilité limitées (SPRL) ;
? Kundelungu est un projet aussi autonome que le reste des secteurs de la ferme Espoir.

I.7. Du point de vue administratif

Le cadre organique de la ferme Espoir dans la direction agropastorale qui fait l’objet de ce travail, est composé d’un secrétariat de direction, secrétariat technique, des agents administratifs, des agents soumis au service de gardiennage ainsi que quelques militaires et aussi d’un service de marketing et de comptabilité.


a.  La direction du personnel
Elle s’occupe de la direction, de la coordination et de la supervision de toutes les activités de la ferme. Elle maintient l’ordre, la discipline et s’occupe de la gestion du personnel de la ferme.
b.  Le secrétariat administratif
Le secrétaire administratif est le responsable direct des agents commerciaux, de  finances de l’administration et du personnel ainsi que des services généraux.
c.  Le secrétariat technique
Le secrétaire technique coordonne l’agro-industrie, l’élevage, l’agriculture et la technique d’appui.
? En ce qui concerne l’agro-industrie certaines activités sont liées a elle dont nous citons : la laiterie, le couvoir et l’usine aliment ;
? L’élevage est composé de la production de bétail, la santé du bétail, la volaille et la porcherie ;
? L’agriculture est composée des cultures pérennes, des cultures vivrières et maraichères ;
? La technique d’appui est composée de la mécanique, l’électricité, l’ajustage, le froid, plomberie ainsi que le petit métier ;
La direction agropastorale gère les sites ci-après :
ü  Kimono ;
ü Mukwene/Kashamata ;
ü Elakat Kundelungu ;
ü Mulyashi ;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième partie : ORGANISATION COMPTABLE

II.1. Généralité

Comme dit dans la première partie de notre travail,  la ferme  Espoir est un monstre à plusieurs têtes c’est-à-dire que l’entreprise a plusieurs sièges sociaux et plusieurs sièges d’exploitations. Dans le cadre de ce travail, « l’organisation comptable dans une entreprise agricole » nous avions concentré notre travail sur la direction agropastorale.
En effet, toute entreprise agricole digne de ce qualificatif est subdivisée en deux secteurs qui sont :
-          Le cheptel mort
-          Le cheptel vif

1.      Le cheptel mort

Le cheptel mort est l’ensemble des matériels et infrastructures d’une entreprise agricole. Par matériels, il faut s’attendre à l’ensemble des moyens matériels (outils) de productions en termes de tracteurs, machettes, semeuses, moissonneuses, …. Et quand on parle des infrastructures, nous voyons le reste des immobilisations corporelles telles les installations, bâtiments, germoirs, couveuse,…

2.      Le cheptel vif

Le cheptel vif « live stock » en anglais est un secteur qui englobe l’agriculture, l’élevage, la pèche… bref, toutes les activités agropastorales. Comme l’essentiel des activités d’une entreprise agricole sont basée sur l’agriculture et l’élevage, il convient alors de noter que ce secteur constitue l’exploitation même de l’entreprise. Comme l’entreprise vie de son exploitation, le cheptel vif est donc la structure qui donne la vie à l’entreprise.
Avant d’entamer notre travail, il faudrait que nous puissions signaler que les informations que nous allons donner dans ce travail ne sont pas valables pour l’ensemble du montre (ferme  Espoir) nous allons juste nous limiter dans le cadre de ce travail à l’une de ses têtes, donc nous parlerons de la comptabilité de la direction agropastorale de la société en question.
Notre travail est subdivisé en 5 grandes parties qui seront décortiqués à tour de rôle. Ces cinq parties sont :
-          Gestion comptable
-          Les méthodes comptables
-          Les documents comptables de conservation des informations comptables
-          Les systèmes comptables
-          Les procédés comptables

II.2. LA GESTION COMPTABLE

Parce que  la ferme  Espoir a plusieurs secteurs d’exploitation, elle a aussi plusieurs directions autonomes et donc plusieurs services comptables indépendants. Jusqu’à lors, Il n’y a pas un service comptable unique pour gérer l’ensemble des services comptables de la ferme.
La tenue de la comptabilité dans une entreprise agricole est très très complexe. Cette complexité se définit non seulement parce que les périodes ou les exercices comptables diffèrent au sein même d’une même entreprise ; mais aussi parce que certains éléments qui sont dits produits dans une entreprise agricole sont des charges dans un autre type d’entreprise et vis-versa
En général, dans une entreprise commerciale, industrielle ou de prestation des services, un exercice comptable compte une année ou douze mois soit du 01/01/n au 31/12 de la même année; bien qu’avec le système comptable de l’organisation pour l’harmonisation des droits des affaires en Afrique SYCOHADA en sigle, donne aux dites entreprises une dérogation quant aux dates c’est-à-dire qu’avec le système comptable OHADA un exercice peut commencer à partir de n’importe qu’elle date et fini à n’importe quand à condition de respecter les douze mois ; Hélas ! Une entreprise agricole n’est soumise à aucune de ces règles car plusieurs acteurs qui entent en action dans l’exploitation d’une entreprise suivent non pas le PCGC ou le SYCOHADA mais plutôt un ordre naturel que l’homme ne peut en aucun cas modifier. C’est le cas de la pluie, le temps que prennent les plantations pour germer et atteindre la moisson, les naissances des bêtes et/ou poissons, le temps qu’il faut pour qu’ils atteignent la maturité… voilà autant d’éléments pris parmi tant d’autres pour démontrer la complexité de la tenue de la comptabilité dans une entreprise agricole.
Bien que la tenue de la comptabilité dans une entreprise agricole est complexe. Hélas, un seul comptable s’occupe de la comptabilité de la direction agropastorale de la ferme  Espoir.
De manière générale, la comptabilité de la ferme  Espoir est tenue à la sauvette, elle n’est pas encore bien organisée. Pour le moment, la comptabilité s’intéresse à la rentabilité de l’investissement ; ils veulent savoir si l’entreprise à longue vie ou pas, s’il faut continuer avec les exploitations ou s’il faut arrêter. Chose déplorable vu l’importance de cet investissement et la dimension de la société.

II.3. LES METHODES COMPTABLES

Il ya plusieurs méthodes de gestion dans une entreprise agricole, dans ce cadre de ce travail, nous ne sommes limité simplement à la passation des écritures comptables, aux méthodes d’amortissement et celles de  gestion des stocks

II.3.1. La passation des écritures comptable

Parmi les différentes méthodes de passation des écritures dont la comptabilité par décalques, la comptabilité par débit et crédit et la comptabilité par recette et par dépenses pris pour exemples parmi tant d’autres, la ferme  Espoir utilise la méthode de la partie double. A ce sujet, plusieurs  auteurs définissent la comptabilité de la partie double chacun de sa manière mais tous, tournant autour d’un même point ou d’une même idée.
Selon Taglienne, on parle de la comptabilité de la partie double lorsque chaque fait comptable est inscrit une première fois chronologiquement au journal puis au grand livre ; pour d’autres, la comptabilité de la partie double est celle où la somme des débits de tous les jours égale celle des crédits, d’autres parlent d’un compte divisé en deux parties dont le débit et le crédit.
A ce sujet, le comptable qui a eu l’honneur de nous recevoir en la personne de monsieur KASONGO TONGO Thomas, on parle de la comptabilité de la partie double lorsque le 5ème principe de la comptabilité est respecté c’est-à-dire il est question de la comptabilité de la partie double quand chaque opération comptable entraine au moins deux conséquences comptables simultanées d’un même montant.
Quant on parle de la passation des écritures dans une entreprise comptable, tout admirateur de la comptabilité en général et étudiant en comptabilité de manière particulière, se pose toute une série  des questions du genre :
-          Quelle écriture passe-t-on lors du labour du champ ? achat des intrants agricoles ? au moment de la récolte ?...
-          Les animaux et les végétaux d’une ferme sont-ils des marchandises, matériels premières ou quoi ?
-          Etc.
 Bien entendu, la plupart de membres du groupe se sont posé ces genres des questions et en réponse le comptable a répondu ainsi : lors du labour du champ, on tient compte seulement du carburant consommé, les amortissements, assurances, main d’œuvre et autres charges engagés pour la circonstance... En définitif, la valeur donnée au champ labouré correspond à la consommation de toutes ces charges. L’achat des intrants agricoles est considéré comme charge au même titre que tous les autres achats, le champ quant à lui sera considéré comme étant une valeur immobilisée mais lors de la moisson, une fois moissonné, le champ qui était une valeur immobilisée est transformé en production donc en valeur d’exploitation. Dans une entreprise agricole, les animaux (chiens de garde, bovins, ovin, porcin,…) ainsi que les végétaux (palmeraie, orangeraie,…) sont des valeurs immobilisées.

II.3.2. Les méthodes d’amortissement

 La ferme  Espoir utilise dans le cadre d’amortissement de ses valeurs immobilisées deux méthodes de manière alternative en respectant une Contrainte qui vient de l’administration fiscale. Avec l’autorisation de l’administration fiscale, ils utilisent l’une des sous-méthodes de l’amortissement dépressif ; dans le cas contraire c’est-à-dire dans le cas où l’administration fiscale de donne pas son autorisation ou n’est pas sollicité par l’entreprise, c’est la méthode d’amortissement linéaire qui sera d’application. Toute cette gymnastique est faite  dans le but de faciliter le payement d’impôt et autres droits dus par la société à l’Etat congolais.

II.3.3. Les méthodes de gestion des stocks

II.3.3.1. Les inventaires

Dans le cadre de contrôle des produits au près de leurs distributeurs, ils utilisent à la fois la permanence d’inventaire pour éviter de se faire voler ; mais de manière générale, c’est l’intermittence d’inventaire qui est utilisé car les stocks étant très considérables.

II.3.3.2. Valorisation des stocks

Jusqu’à lors, la firme n’a pas encore mis en place une méthode appropriée pour la valorisation de son stock ; néanmoins, la firme utilise soit la méthode des premières entrées premières sorties et celle des dernières entrées premières sorties suivant certaines circonstances bien connues par la société.
Quant-il s’agit de la valorisation des produits périssables, c’est la méthode FIFO qui est utilisée ; la méthode LIFO quant à elle est utilisée pour maîtriser certains coûts et aussi pour valoriser le sorite des produits qui périssent très vite.
Voilà dans quelques lignes ce que sont les méthodes comptables de la ferme  Espoir.

II.4. LES DOCUMENTS COMPTABLES

Par documents comptables, il faut s’attendre aux différentes pièces que les comptables utilisent pour justifier et appuyer les écritures comptables passées au journal. Ce sont des pièces justificatives.
Voulant savoir de manière générale, les pièces que la comptable de la ferme  Espoir, direction agropastorale utilise pour appuyer ses opérations, il a donné entre autre :
? Facture : c’est la principale pièce tenue par le service comptable ;
? Fiche de stock : elle est tenue par le gestionnaire des stocks. Elle doit être datée, numérotée et signée. Cette fiche permet de faire les suivit et tracer le journal des achats ;
? Bon de sortie marchandises: utilisé à chaque sortie des marchandises;
? Bon de sortie intrant: utilisé à chaque sortie des intrants ;
? Bon de commande : à chaque fois qu’un agent commercial de la firme va récolter une quantité bien définit des produits, on lui donne un bon de commande qu’il doit présenter à la ferme avant toute récolte.
? Note d’envoie : de retour après toute récolte, l’agent commercial présente au comptable, une note d’envoie pour justifier la quantité des produits récoltés ;
? Bon de sortie caisse : pour justifier la sortie des fonds pour achat ;
? Fiche de paie : délivrée pour justifier la paie des agents de la firme ;
? Facturier : chaque agent commercial a un facturier où il enregistre toutes les ventes ;
? Bordereau de versement : il est délivré à chaque agent commercial après versement du produit de ses ventes ;
? Déclaration de mortalité : elle est délivrée par le médecin vétérinaire qui constate la mort d’une ou plusieurs bêtes ;
? Déclaration de natalité : elle est délivrée au service comptable pour justifier la naissance d’une ou plusieurs bêtes ;
? Lorsque les végétaux sont détruits ou poussent, l’agronome qui constate cela fait une déclaration au service comptable pour l’enregistrement du fait.
Il faut noter que des petites dépenses comme celles relatives à l’achat des unités, payement transport… nécessitent tout simplement une autorisation du comptable.

II.5. LES SYSTEMES COMPTABLES

Depuis sa création jusqu’à ces jours,  la ferme  Espoir utilise le plan comptable général congolais (P.C.G.C) en sigle. Le droit OHADA est quant à lui en projet jusque là. Voulant situer la différence entre le P.C.G.C. et le SYSCOHADA, Monsieur KASONGO TONGO Thomas comptable de la Direction agropastorale de la ferme  Espoir a dit que la grande différence est située au niveau de la codification des comptes. A titre d’exemple, il a parlé du compte ‘’63 autres services consommés’’ du P.C.G.C qui est subdivisé en comptes ‘’62 services extérieurs A’’ et 63 services extérieurs B ‘’ dans le système comptable OHADA ou le compte ‘’40 fournisseurs’’ du P.C.G.C qui est subdivise dans le système OHADA en deux compte dont :
? 40 fournisseurs pour enregistrer les opérations entre l’entreprise et ses fournisseurs qui sont liés à l’activité d’exploitation de la firme. Ce sont ceux qui sont liés aux activités du  cheptel vif (fournisseurs des intrants, …).
? 48 fournisseurs : pour enregistrer les relations de la firme avec les fournisseurs qui ne sont pas lié de manière directe à l’objet social de la société. C’est le cheptel mort (fournisseurs des véhicules, …).
Ce qu’il faut noter concernant la firme qui fait l’objet de ce travail est que le système comptable OHADA est en pleine préparation pour qu’au plus tard fin 2013 donc en 2014, le dit système soit établi dans la ferme conformément aux exigence du gouvernement congolais établies par le biais de son premier ministre et ministre des finances en la personne de Monsieur Augustin MATATA MPONYO.

II.6. PROCEDES COMPTABLES

Bien qu’étant une société à grande envergure ;  la ferme  Espoir, tient une comptabilité archaïque par rapport au niveau de la technologie de ce siècle. La tenue de la comptabilité est encore manuelle, son informatisation  n’est même pas en projet ; le comptable de la ferme espère qu’avec le temps, elle sera informatisée. Bien qu’étant manuelle, il faudrait tout de même que nous puissions signaler que la tenue de la comptabilité dans  la ferme  Espoir n’est pas totale manuelle car, il y a usage du logiciel Excel. Ce logiciel est l’utilisé pour enregistrer certains mouvements en terme d’entrées et sorties de  la production de l’entreprise.
N.B : malgré l’imposant investissement de la ferme  Espoir, il faudrait noter qu’elle n’est pas à même d’élaborer un bilan ou de déclarer ses états financées. Cela non pas parce qu’elle n’en n’a pas envi ; mais plutôt parce que, comme dit dans l’introduction de cette partie de notre travail, cette ferme est un montre à plusieurs têtes dont les différentes directions sont totalement autonome et dont la coopération se fait de manière horizontale.
 Elle n’a pas une direction générale ou centralisation, qui puisse gérer les différentes directions (direction agropastorale, direction technique et la direction de construction) afin de pouvoir établir un bilan, un rapport ou une direction générale.

CONCLUSION

Nous avions été honoré de traiter sur ce sujet combien complexe. Pour cela, nos remerciements sont adressés en général à chaque membre du groupe qui a donné sa modeste contribution à la réalisation de ce travail, aux agents de  la ferme  Espoir qui nous ont accueilli chez eux dont nous nous permettons de citer : Monsieur KASONGO TONGO Thomas (comptable) et de manière particulière, nous remercions le professeur Assistant MONGA titulaire du cours dans le cadre duquel ce travail est réalisé.
Pour voire les photos et vidéos prises lors de la descente du groupe JUSTCIA FAMILLY sur le terrain, nous vous prions Monsieur de visiter le blog du groupe en tapant sur votre clavier www.justiciafamily.blogspot.com  


                                               Signature

                                                       Jean MANIRAKIZA Juvénal
                                                      Président du groupe