lundi 15 août 2016

Quelle politique monétaire faut-il appliquer pour booster la croissance en République Démocratique du Congo?



INTRODUCTION GENERALE


La République Démocratique du Congo, « pays majestueux au centre de l’Afrique » comme on aime le dire, est un pays qui se présente comme moteur de la croissance économique en Afrique compte tenu de sa position stratégique sur le continent. Il ne faut pas oublier que la RDC est le pays qui a la plus grande superficie et la troisième population de toute l’Afrique subsaharienne (après le Nigeria et l’Ethiopie). Situé au carrefour de l’Afrique centrale-occidentale et de l’Afrique australe-orientale, le pays a pour voisin immédiat à l’Est, la communauté est-africaine, qui rassemble plus de 130 millions d’habitants. Il est également membre de plusieurs organisations régionales dont la vaste Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) avec ses 260 millions d’habitants. En conséquence, la prospérité de la RDC impacte directement celle du continent tout entier. Cependant, ces espoirs ne pourront se concrétiser qu’avec un leadership fort et visionnaire capable d’augmenter la croissance et le développement du pays de façon significative.
« Comment peut-on appliquer la politique monétaire pour la relance de la croissance économique en République Démocratique du Congo ? », tel est l’intitulé du thème de cette étude.
République Démocratique du Congo, depuis 2001 et chaque année d’avantage, connait une croissance, bénéfique pour son économie et pour le bien-être social de la population. Cette réalité, elle n’a jamais été aussi pertinente que dans le contexte actuel du pays, pacifié, et  dans un climat des affaires sain.
La question qu’il convient de se poser à ce niveau est celle de savoir quels seraient, dans la perspective la relance de la croissance économique du pays, les outils que la Banque Centrale du Congo devrait utiliser, en dehors des instruments traditionnels (le taux d’intérêt et les réserves obligatoires) ?
Dans un premier temps, nous allons tenter de proposer l’incitation de la population à placer son argent en banque comme politique monétaire pouvant booster la croissance économique du pays. En fin, nous chuterons par la proposition de la mise en place des dispositifs pouvant favoriser le développement des institutions de microfinance comme une possibilité de relancer la croissance économique du pays.
Par manque d’un cadre temporel pour limiter cette étude, nous allons nous contenter de mettre en exergue la politique monétaire optimale, dans la perspective de la relance de la croissance économique en RDC. Pour ce faire, cette étude comprendra, à l’exception de l’introduction et la conclusion générale, deux grandes sections : la première portera sur les notions théoriques en rapport avec la politique monétaire, ainsi que la croissance économique. La seconde section quant à elle portera sur la politique monétaire qu’il faudrait mettre en place pour la relance de la croissance économique au pays.

SECTION I. CADRE THEORIQUE



    La politique monétaire consiste à réguler l’évolution de la masse monétaire en fonction d’objectifs tels que la stabilité des prix ou la relance de l’activité économique (Faugère, 1994). Dans la pratique, certaines banques centrales articulent leur politique monétaire autour d’un objectif final unique (la stabilité des prix), d’objectifs intermédiaires (par exemple, des règles d’évolution de la masse monétaire) et d’instruments (taux d’intérêt et réserves obligatoires).
La politique monétaire est un ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics, et notamment la banque centrale, visant à faire varier la quantité de monnaie présente dans l'économie afin d'agir indirectement sur la valeur de la devise nationale, sur la production, l'investissement, la consommation et l'inflation.
La politique monétaire, qui a pour objectif de soutenir l'activité économique en fournissant des liquidités et des crédits indispensables aux agents pour consommer, investir et produire, ne doit pas se révéler trop restrictive, car elle risquerait alors de bloquer la croissance économique, ni trop expansionniste, dans la mesure où une telle situation favoriserait l'augmentation de l'inflation (la hausse généralisée des prix) en injectant trop de pouvoir d'achat dans une économie qui ne dispose pas de suffisamment de biens pour satisfaire la demande.
Les banques centrales disposent de plusieurs armes pour mettre en œuvre la politique monétaire correspondant à leurs objectifs. Cependant, toutes les économies du monde n’utilisent pas les mêmes outils ou ces derniers n’ont pas la même importance. En effet, alors que certaines outils sont des instruments privilégiés d'intervention pour les banques centrales de la plus part des pays africains par exemple, ils sont tombées en désuétude dans d’autres pays. L'encadrement du crédit, qui était au cœur de la politique monétaire française avant les années 1980, et qui consistait dans une obligation faite aux banques de ne pas dépasser un volume précis de prêts auprès des entreprises et des particuliers, a été abandonné en 1987 : cette technique était jugée trop directive et ne correspondait plus à une économie ouverte sur le monde et soumise à la concurrence financière internationale. Pour les mêmes raisons, la politique de variation des réserves obligatoires n'est plus véritablement employée par la Banque centrale depuis cette époque, mais demeure une arme potentielle, rarement utilisée. Elle consiste dans une obligation imposée aux banques de déposer sur un compte non rémunéré de la banque centrale une proportion de leurs dépôts à vue et à terme, qui constituent les réserves obligatoires, montant de dépôts qu'elles ne peuvent employer librement et donc utiliser pour augmenter les crédits dans l'économie. En modifiant le taux de réserves obligatoires, la banque centrale encourage le crédit ou le pénalise. Aujourd'hui, les instruments les plus couramment employés dans les pays à forte économie sont l'intervention sur le marché monétaire et l'opération de réescompte : puisque les banques doivent se refinancer auprès de la banque centrale (acheter de la monnaie dont elles ne disposent pas en quantités illimitées), elles sont obligées d'accepter le coût de ce refinancement qui varie en fonction de la politique définie par les autorités monétaires. En augmentant ce coût, le taux de réescompte, celles-ci amènent les banques à augmenter leurs propres taux d'intérêt auprès de leurs clients, ce qui ralentit l'activité de crédit (l'effet inverse est observé si l'on abaisse ce coût). L'intervention sur le marché monétaire, marché financier servant aux banques à se refinancer directement, en évitant la banque centrale, permet à cette dernière de contrôler le coût de la monnaie de manière indirecte. En achetant ou en vendant des titres sur ce marché ouvert (ces opérations sont dites d'open market), elle modifie les conditions du crédit.
Dans le cadre macroéconomique de la République Démocratique du Congo, le taux directeur est un instrument indispensable pour la banque centrale du Congo dans le cadre de la conduite de la politique monétaire. Bien sûr, les banques commerciales ont obligation de disposer d’un compte à la banque centrale, compte pour lequel des retraits ne sont pas possibles. La réserve obligatoire est passée de 15.000.000$ à 10.000.000$ aujourd’hui. Cela incite les banques commerciales à baisser leurs taux d’intérêt.
Les objectifs ultimes de la politique monétaire sont la croissance économique, la maîtrise de l'inflation et la défense de la valeur de la devise nationale par rapport à celle des autres devises. Dans la pratique, il est nécessaire pour atteindre ces buts de fixer des objectifs intermédiaires, directement contrôlables par l'institut d'émission. La masse monétaire est l'objectif quantitatif le plus surveillé. La banque centrale fixe chaque année un taux de croissance de l'un de ses agrégats (l'agrégat choisi varie avec les pays) et utilise les instruments à sa disposition pour que ce taux ne soit pas dépassé. Les taux d'intérêt sont également des éléments essentiels d'une politique monétaire. Leurs mouvements à la hausse ou à la baisse ont des conséquences sur l'investissement et sur la consommation, par le biais des crédits. Grâce à la politique d'open market et à la politique de réescompte, il est possible d'influencer leurs mouvements pour les taux à court terme, même si les marchés financiers restent en dernier ressort les seuls juges des taux d'intérêt à long terme : ils apprécient en effet la valeur des obligations et fixent eux-mêmes leurs taux de rémunération, qui constituent de fait les taux d'intérêt à long terme.

Il existe une controverse entre deux écoles de pensée pour déterminer si l'objectif le plus important de la politique monétaire est la croissance du revenu national ou la maîtrise de l'inflation. Pour les représentants du monétarisme, la seule cause de l'inflation est la hausse inconsidérée de la masse monétaire dans l'économie, dont l'évolution, supérieure à celle du revenu national, a pour conséquence immédiate la hausse des prix. Cet accroissement indu de la quantité de monnaie est néfaste pour la croissance parce qu'il oblige à lutter contre l'inflation en ralentissant l'activité économique. Pour les keynésiens, en revanche, la cause de l'inflation n'est pas nécessairement monétaire et une hausse importante de la quantité de monnaie ne produit pas automatiquement de l'inflation. Elle peut contribuer à créer du pouvoir d'achat supplémentaire dans une économie où les capacités de production sont en partie inemployées pour cause de chômage et de faible augmentation des revenus. Dans certains cas, la politique d'accroissement de la masse monétaire peut provoquer une stimulation de l'activité économique et être ainsi justifiée a posteriori, sans pour autant qu'une quelconque hausse des prix ne se manifeste. Keynes n'était pas un partisan inconditionnel de ce type de politique, mais il estimait que les variations de la masse monétaire et des taux d'intérêt n'étaient pas centrales pour expliquer les comportements des entrepreneurs, qui fondent en fait leurs choix d'investissement sur des anticipations sur l'activité économique et non sur le coût de l'investissement. La plupart des grandes banques centrales des pays occidentaux, aujourd'hui indépendantes des pouvoirs politiques (en France, aux États-Unis, en Allemagne), privilégient une vision monétariste en s'assignant comme objectif principal la lutte contre l'inflation.

Le taux de croissance est le rythme auquel le produit intérieur brut (PIB) augmente (croissance positive) ou décroît (croissance négative), calculé en pourcentage du PIB de l'année précédente.
Le produit intérieur brut (PIB) est une évaluation monétaire de la somme des valeurs ajoutées créées en une année par toutes les entreprises nationales et étrangères, implantées sur le territoire d’un pays.
Par exemple, la production des sociétés congolaises basées en Zambie entre dans le PIB de la Zambie, et non dans celui de la République Démocratique du Congo. La plupart des pays considèrent le PIB comme le meilleur indicateur de l'activité économique ; cependant, jusqu'au début des années 1990, l'Allemagne, le Japon et les États-Unis utilisaient le produit national brut (PNB), qui totalise les revenus perçus par les résidents d'un pays, quelle que soit la localisation (sur le territoire national ou à l'étranger) de leurs actifs. Pour reprendre l'exemple précédent, les revenus perçus par une société congolaise basée en Zambie sont comptabilisés dans le PNB de la République Démocratique du Congo, et non dans celui de la Zambie.
Le PIB est égal à la somme en valeur de la consommation privée, de l'investissement, des dépenses de l'État, des variations des stocks et des exportations, moins celle des importations. Ces éléments sont appelés « composantes » du PIB. Pour relancer la croissance, nous comprenons que la création d’entreprise est un élément indispensable. Les différents secteurs de l'économie (l'agriculture, ou secteur primaire, l'industrie ou secteur secondaire, et les services, ou secteur tertiaire) contribuent au PIB à des degrés divers.
Lorsque le PIB croît à un taux supérieur à la croissance démographique, on dit que le niveau de vie s'élève. Lorsqu’au contraire, la croissance démographique est supérieure au taux de croissance du PIB, on dit que le niveau de vie baisse. La croissance peut être mesurée en valeur nominale ou en valeur réelle. Dans ce dernier cas, on tient compte des effets de l'inflation. Ainsi, si le PIB nominal a augmenté de 5% et si l'inflation s'est accrue de 4% pendant la même période, la croissance réelle pour cette période est seulement de 1%.
Pour juger des performances d'une économie, on compare son taux de croissance à la moyenne de ceux des pays qui lui sont économiquement et géographiquement les plus proches. Par exemple, la croissance de la République Démocratique du Congo peut être comparée à la croissance moyenne des Etats membres de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADEC), alors qu'on comparerait plutôt la croissance du Nigeria à celle des pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

SECTION II. QUELLE POLITIQUE MONETAIRE POUR LE RELANCE DE LA CROISSANCE EN R.D.C ?


Il est bien difficile d’apporter une réponse satisfaisant à cette question qui, à première vue, semble être d’une simplicité extraordinaire, d’autant plus que les autorités ont connaissance parfaite des instruments traditionnellement utilisés dans le cadre de la relance de la croissance économique.
L’objet de cette étude est d’effectuer un retour sur l’origine et les mutations de la politique monétaire en terme d’objectifs et instruments afin de comprendre son fonctionnement actuel, d’apprécier la portée des décisions récentes et d’éclairer la réflexion, dans le contexte d’une remise en question devenue récurrente de la gouvernance économique et financière sur les évolutions parfois envisagées du rôle et des modalités de cette politique.
Rappelons-le, la politique monétaire est un instrument de politique économique générale susceptible de concourir cumulativement ou alternativement à la réalisation de trois objectifs principaux à savoir :
-         La stabilité des prix ;
-         La croissance économique et le plein emploi ;
-         L’équilibre extérieur.
Jusque-là, des décisions remarquables ont été prises dans le cadre de la politique monétaire. Nous citons entre autre l’introduction dans l’économique des billets de banque de 1.000Fc, 5.000Fc, 10.000Fc et 20.000Fc, qui a permis de remettre en circulation les billets de 500Fc qui était thésaurisés.
En plus de cela, il est normal pour nous d’apprécier la politique de la bancarisation de la paie des fonctionnaires de l’Etat. Cela a permis, non seulement d’initier le fonctionnaire Congolais à la culture d’épargne, mais aussi et surtout de garder une petite partie de la paie dans le circuit économique (très souvent, à cause de la petitesse de leurs revenus, les fonctionnaires de l’Etat sont souvent obligés de retirer la totalité de leur paie à la fin du mois).
Dans le cadre de cette étude, nous n’allons pas nous atteler longtemps sur des théories, sachant que les décisionnaires en ont une bonne connaissance que nous. Ainsi donc, nous allons essayer de proposer des solutions pratiques, qui viendraient renforcer les dispositifs en place en matière de la relance de la croissance économique. Nous insisterons sur le développement d’une politique monétaire favorable à la création et la promotion d’entreprise, facteur clé pour la croissance et pour l’emploi.
Dans cette perspective, nous proposons la prise des mesures incitant la population d’épargner son argent sur un compte plutôt que de le ténoriser ainsi que la relance des institutions de micro-finance (qui favoriseraient l’accès au crédit et donc à  la possibilité pour toutes les couches sociales de créer de la valeur).

Récemment (coup de chapeau pour cela), nous avons vue des spots de publicité sponsorisés par la Banque Centrale du Congo, encourageant la population à faire confiance au Mobile Banking (M-PESA, Airtel Money, ORANGE MONNAIE, TIGO CASH…). Cette initiative est à encourager, du fait qu’elle pousse la population de remettre dans le circuit économique l’argent mis en thésaurisation. De cette façon, les gens en besoin de financement pourrait avoir accès à cet argent pour financer leurs affaires.
Dans le cadre de la même politique, nous conseillons au gouvernement congolais d’aller plus loin, en obligeant par exemple que la paie de tous les agents, qu’il soient du secteur privé ou public, soit effectuée par voie bancaire. Ainsi donc, lentement mais surement, le Congolais développera la culture d’épargne, gage de l’investissement. 

La microfinance, définie comme « la fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier formel », va au-delà du microcrédit. Elle inclut l’épargne, les services d’assurance et de transfert d’argent, produits financiers adaptés aux besoins et à la réalité des familles pauvres en Afrique, en Amérique latine ou en Asie, mais aussi en Europe ou aux États-Unis (www.lamicrofinance.org).
La différence principale, par rapport au crédit classique, est qu’il est orienté vers une cible nouvelle : les pauvres et les exclus. Il reconnaît leurs talents, leurs besoins et leur capacité à rembourser les prêts. Au lieu de les éliminer, par avance, de la clientèle du crédit, parce que les méthodes, les critères et les garanties ne sont pas adaptés à leur situation, il invente des méthodes et des garanties qui leur conviennent. Au lieu de leur imposer l’objet de leur prêt, il est à l’écoute de leurs besoins. Il permet ainsi de découvrir que les gens exclus du crédit bancaire sont, comme les autres, dotés de l’esprit d’entreprise, de la capacité de jugement, et qu’au surplus ils remboursent aussi mieux que les riches.
La proclamation de 2005 comme année internationale du microcrédit par les Nations Unies a certainement contribué à rendre plus populaire encore cet outils lancé à la fin des années 1970. Depuis lors, la microfinance s’est développée pour permettre aux populations exclues des services bancaires d’accéder à des services financiers. En quelques décennies, à la vue des résultats qualitativement et quantitativement prometteurs, la microfinance a pris une place prépondérante au sein de la coopération internationale. Des ONG, des associations, des mutuelles, des coopératives d’épargne-crédit, des sociétés privées ont fleuri aux quatre coins du globe (www.microcréditsummit.org).
Dans la ville de Lubumbashi, l’importance de la microfinance n’est plus à démontrer. En effet, nous assistons à une forte croissance des sociétés de microfinance qui a eu pour conséquence directe de booster les activités commerciales dans la ville. Grace aux institutions comme FINCA ou TUJENGE, même les plus pauvres, ne disposant pas d’assez de garanties pour les banques, ont pu accéder aux crédits et développer des affaires.
Nous proposons donc, à la banque centrale d’adopter une politique qui faciliterait l’exploitation des institutions de microfinance, ce qui aura pour effet la diminution des taux d’intérêts. Ainsi donc, toute la population, riche et pauvre, pourra participer à la croissance par l’investissement et par la création d’emplois.
L’astus à ce niveau est d’offrir aux institutions de microfinance, des conditions d’exploitation plus favorables à celles des banques commerciales. De cette façon, elles pourraient proposer des taux d’intérêts compétitifs à ceux accordés par les banques commerciales.

CONCLUSION GENERALE


La RDC dispose d’une population jeune et en pleine croissance à la recherche d’opportunités d’emploi. En 2011, le secteur privé formel, en excluent les entreprises publiques récemment converties, n’engendrait que 300.000 emplois, soit 1,2% de la main d’œuvre. Le reste de la population était contrait de s’engager dans l’agriculture de subsistance ou dans le secteur informel.[1]
Le gouvernement de la RDC est conscient des contraintes structurelles qui entravent le développement du secteur privé. Le manque de coordinations des agences gouvernementales a ralenti les progrès quant à la facilitation des échanges commerciaux, la perception des taxes, les réformes législatives et a fait stagner le développement d’un secteur bancaire et de télécommunication compétitif. Les autorités doivent quitter le cadre théorique et tenter de nouvelles expériences. Nous avons, en ce qui nous concerne, proposé l’incitation de la population et épargner et la promotion des institutions de microfinance, qui ont l’avant de permettre aux populations pauvres d’accéder au financement.
Nous ne pouvons nullement prétendre avoir développé ici tous les mécanismes que les autorités Congolaises devraient développer dans le cadre de la politique monétaire du pays, dans la perspective de relancer la croissance économique. Cependant, eu égard au temps qui nous a été impartie, nous osons croire qu’à notre niveau, nous venons de donner des éléments qui, s’ils ne sont pas indispensables, s’avèrent nécessaires.  


[1] Johannes Herderschee, MUKOKO SAMBA et TSHIMENGA TSHIBANGU, Résilience d’un géant africain : accélérer le croissance et promouvoir l’emploi en République Démocratique du Congo, synthèse, contexte historique et macroéconomique, éd MEDIASPAUL, Kinshasa, 2012, P.52

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