INTRODUCTION GENERALE
La
République Démocratique du Congo, « pays
majestueux au centre de l’Afrique » comme on aime le dire, est un pays
qui se présente comme moteur de la croissance économique en Afrique compte tenu
de sa position stratégique sur le continent. Il ne faut pas oublier que la RDC
est le pays qui a la plus grande superficie et la troisième population de toute
l’Afrique subsaharienne (après le Nigeria et l’Ethiopie). Situé au carrefour de
l’Afrique centrale-occidentale et de l’Afrique australe-orientale, le pays a pour
voisin immédiat à l’Est, la communauté est-africaine, qui rassemble plus de 130
millions d’habitants. Il est également membre de plusieurs organisations
régionales dont la vaste Communauté pour le développement de l’Afrique australe
(SADC) avec ses 260 millions d’habitants. En conséquence, la prospérité de la
RDC impacte directement celle du continent tout entier. Cependant, ces espoirs
ne pourront se concrétiser qu’avec un leadership fort et visionnaire capable d’augmenter
la croissance et le développement du pays de façon significative.
« Comment peut-on appliquer la politique
monétaire pour la relance de la croissance économique en République
Démocratique du Congo ? », tel est l’intitulé du thème de cette
étude.
République
Démocratique du Congo, depuis 2001 et chaque année d’avantage, connait une
croissance, bénéfique pour son économie et pour le bien-être social de la
population. Cette réalité, elle n’a jamais été aussi pertinente que dans le
contexte actuel du pays, pacifié, et
dans un climat des affaires sain.
La
question qu’il convient de se poser à ce niveau est celle de savoir quels
seraient, dans la perspective la relance de la croissance économique du pays,
les outils que la Banque Centrale du Congo devrait utiliser, en dehors des
instruments traditionnels (le taux d’intérêt et les réserves obligatoires) ?
Dans
un premier temps, nous allons tenter de proposer l’incitation de la population
à placer son argent en banque comme politique monétaire pouvant booster la
croissance économique du pays. En fin, nous chuterons par la proposition de la
mise en place des dispositifs pouvant favoriser le développement des
institutions de microfinance comme une possibilité de relancer la croissance
économique du pays.
Par
manque d’un cadre temporel pour limiter cette étude, nous allons nous contenter
de mettre en exergue la politique monétaire optimale, dans la perspective de la
relance de la croissance économique en RDC. Pour ce faire, cette étude
comprendra, à l’exception de l’introduction et la conclusion générale, deux
grandes sections : la première portera sur les notions théoriques en
rapport avec la politique monétaire, ainsi que la croissance économique. La
seconde section quant à elle portera sur la politique monétaire qu’il faudrait
mettre en place pour la relance de la croissance économique au pays.
SECTION I. CADRE THEORIQUE
La politique monétaire consiste à réguler
l’évolution de la masse monétaire en fonction d’objectifs tels que la stabilité
des prix ou la relance de l’activité économique (Faugère, 1994). Dans la
pratique, certaines banques centrales articulent leur politique monétaire
autour d’un objectif final unique (la stabilité des prix), d’objectifs
intermédiaires (par exemple, des règles d’évolution de la masse monétaire) et
d’instruments (taux d’intérêt et réserves obligatoires).
La
politique monétaire est un ensemble des mesures prises par les
pouvoirs publics, et notamment la banque centrale, visant à faire varier la
quantité de monnaie présente dans l'économie afin d'agir indirectement sur la
valeur de la devise nationale, sur la production, l'investissement, la
consommation et l'inflation.
La politique monétaire,
qui a pour objectif de soutenir l'activité économique en fournissant des
liquidités et des crédits indispensables aux agents pour consommer, investir et
produire, ne doit pas se révéler trop restrictive, car elle risquerait alors de
bloquer la croissance économique, ni trop expansionniste, dans la mesure où une
telle situation favoriserait l'augmentation de l'inflation (la hausse
généralisée des prix) en injectant trop de pouvoir d'achat dans une économie
qui ne dispose pas de suffisamment de biens pour satisfaire la demande.
Les banques centrales
disposent de plusieurs armes pour mettre en œuvre la politique monétaire
correspondant à leurs objectifs. Cependant, toutes les économies du monde
n’utilisent pas les mêmes outils ou ces derniers n’ont pas la même importance. En
effet, alors que certaines outils sont des instruments privilégiés
d'intervention pour les banques centrales de la plus part des pays africains
par exemple, ils sont tombées en désuétude dans d’autres pays. L'encadrement du
crédit, qui était au cœur de la politique monétaire française avant les années
1980, et qui consistait dans une obligation faite aux banques de ne pas
dépasser un volume précis de prêts auprès des entreprises et des particuliers,
a été abandonné en 1987 : cette technique était jugée trop directive et ne
correspondait plus à une économie ouverte sur le monde et soumise à la
concurrence financière internationale. Pour les mêmes raisons, la politique de
variation des réserves obligatoires n'est plus véritablement employée par la
Banque centrale depuis cette époque, mais demeure une arme potentielle,
rarement utilisée. Elle consiste dans une obligation imposée aux banques de
déposer sur un compte non rémunéré de la banque centrale une proportion de
leurs dépôts à vue et à terme, qui constituent les réserves obligatoires,
montant de dépôts qu'elles ne peuvent employer librement et donc utiliser pour
augmenter les crédits dans l'économie. En modifiant le taux de réserves
obligatoires, la banque centrale encourage le crédit ou le pénalise.
Aujourd'hui, les instruments les plus couramment employés dans les pays à forte
économie sont l'intervention sur le marché monétaire et l'opération de
réescompte : puisque les banques doivent se refinancer auprès de la banque
centrale (acheter de la monnaie dont elles ne disposent pas en quantités
illimitées), elles sont obligées d'accepter le coût de ce refinancement qui
varie en fonction de la politique définie par les autorités monétaires. En
augmentant ce coût, le taux de réescompte, celles-ci amènent les banques à
augmenter leurs propres taux d'intérêt auprès de leurs clients, ce qui ralentit
l'activité de crédit (l'effet inverse est observé si l'on abaisse ce coût).
L'intervention sur le marché monétaire, marché financier servant aux banques à
se refinancer directement, en évitant la banque centrale, permet à cette
dernière de contrôler le coût de la monnaie de manière indirecte. En achetant
ou en vendant des titres sur ce marché ouvert (ces opérations sont dites d'open
market), elle modifie les conditions du crédit.
Dans
le cadre macroéconomique de la République Démocratique du Congo, le taux
directeur est un instrument indispensable pour la banque centrale du Congo dans
le cadre de la conduite de la politique monétaire. Bien sûr, les banques
commerciales ont obligation de disposer d’un compte à la banque centrale,
compte pour lequel des retraits ne sont pas possibles. La réserve obligatoire
est passée de 15.000.000$ à 10.000.000$ aujourd’hui. Cela incite les banques
commerciales à baisser leurs taux d’intérêt.
Les objectifs ultimes
de la politique monétaire sont la croissance économique, la maîtrise de
l'inflation et la défense de la valeur de la devise nationale par rapport à
celle des autres devises. Dans la pratique, il est nécessaire pour atteindre
ces buts de fixer des objectifs intermédiaires, directement contrôlables par
l'institut d'émission. La masse monétaire est l'objectif quantitatif le plus
surveillé. La banque centrale fixe chaque année un taux de croissance de l'un
de ses agrégats (l'agrégat choisi varie avec les pays) et utilise les
instruments à sa disposition pour que ce taux ne soit pas dépassé. Les taux
d'intérêt sont également des éléments essentiels d'une politique monétaire.
Leurs mouvements à la hausse ou à la baisse ont des conséquences sur
l'investissement et sur la consommation, par le biais des crédits. Grâce à la politique
d'open market et à la politique de réescompte, il est possible d'influencer
leurs mouvements pour les taux à court terme, même si les marchés financiers
restent en dernier ressort les seuls juges des taux d'intérêt à long
terme : ils apprécient en effet la valeur des obligations et fixent
eux-mêmes leurs taux de rémunération, qui constituent de fait les taux
d'intérêt à long terme.
Il existe une controverse
entre deux écoles de pensée pour déterminer si l'objectif le plus important de
la politique monétaire est la croissance du revenu national ou la maîtrise de
l'inflation. Pour les représentants du monétarisme, la seule cause de
l'inflation est la hausse inconsidérée de la masse monétaire dans l'économie, dont
l'évolution, supérieure à celle du revenu national, a pour conséquence
immédiate la hausse des prix. Cet accroissement indu de la quantité de monnaie
est néfaste pour la croissance parce qu'il oblige à lutter contre l'inflation
en ralentissant l'activité économique. Pour les keynésiens, en revanche,
la cause de l'inflation n'est pas nécessairement monétaire et une hausse
importante de la quantité de monnaie ne produit pas automatiquement de
l'inflation. Elle peut contribuer à créer du pouvoir d'achat supplémentaire
dans une économie où les capacités de production sont en partie inemployées
pour cause de chômage et de faible augmentation des revenus. Dans certains cas,
la politique d'accroissement de la masse monétaire peut provoquer une
stimulation de l'activité économique et être ainsi justifiée a posteriori, sans
pour autant qu'une quelconque hausse des prix ne se manifeste. Keynes n'était
pas un partisan inconditionnel de ce type de politique, mais il estimait que
les variations de la masse monétaire et des taux d'intérêt n'étaient pas
centrales pour expliquer les comportements des entrepreneurs, qui fondent en
fait leurs choix d'investissement sur des anticipations sur l'activité
économique et non sur le coût de l'investissement. La plupart des grandes
banques centrales des pays occidentaux, aujourd'hui indépendantes des pouvoirs
politiques (en France, aux États-Unis, en Allemagne), privilégient une vision
monétariste en s'assignant comme objectif principal la lutte contre
l'inflation.
Le
taux de croissance est le rythme auquel le produit intérieur brut (PIB)
augmente (croissance positive) ou décroît (croissance négative), calculé en
pourcentage du PIB de l'année précédente.
Le
produit intérieur brut (PIB) est une évaluation monétaire de la somme des
valeurs ajoutées créées en une année par toutes les entreprises nationales et
étrangères, implantées sur le territoire d’un pays.
Par
exemple, la production des sociétés congolaises basées en Zambie entre dans le
PIB de la Zambie, et non dans celui de la République Démocratique du Congo. La
plupart des pays considèrent le PIB comme le meilleur indicateur de l'activité
économique ; cependant, jusqu'au début des années 1990, l'Allemagne, le
Japon et les États-Unis utilisaient le produit national brut (PNB), qui
totalise les revenus perçus par les résidents d'un pays, quelle que soit la
localisation (sur le territoire national ou à l'étranger) de leurs actifs. Pour
reprendre l'exemple précédent, les revenus perçus par une société congolaise
basée en Zambie sont comptabilisés dans le PNB de la République Démocratique du
Congo, et non dans celui de la Zambie.
Le
PIB est égal à la somme en valeur de la consommation privée, de
l'investissement, des dépenses de l'État, des variations des stocks et des
exportations, moins celle des importations. Ces éléments sont appelés
« composantes » du PIB. Pour relancer la croissance, nous comprenons
que la création d’entreprise est un élément indispensable. Les différents
secteurs de l'économie (l'agriculture, ou secteur primaire, l'industrie ou
secteur secondaire, et les services, ou secteur tertiaire) contribuent au PIB à
des degrés divers.
Lorsque
le PIB croît à un taux supérieur à la croissance démographique, on dit que le
niveau de vie s'élève. Lorsqu’au contraire, la croissance démographique est
supérieure au taux de croissance du PIB, on dit que le niveau de vie baisse. La
croissance peut être mesurée en valeur nominale ou en valeur réelle. Dans ce
dernier cas, on tient compte des effets de l'inflation. Ainsi, si le PIB
nominal a augmenté de 5% et si l'inflation s'est accrue de 4% pendant la même
période, la croissance réelle pour cette période est seulement de 1%.
Pour
juger des performances d'une économie, on compare son taux de croissance à la
moyenne de ceux des pays qui lui sont économiquement et géographiquement les
plus proches. Par exemple, la croissance de la République Démocratique du Congo
peut être comparée à la croissance moyenne des Etats membres de la Communauté
pour le développement de l’Afrique australe (SADEC), alors qu'on comparerait plutôt
la croissance du Nigeria à celle des pays membres de l’Union Monétaire Ouest
Africaine (UMOA).
SECTION II. QUELLE POLITIQUE MONETAIRE POUR LE RELANCE DE LA CROISSANCE EN R.D.C ?
Il
est bien difficile d’apporter une réponse satisfaisant à cette question qui, à
première vue, semble être d’une simplicité extraordinaire, d’autant plus que
les autorités ont connaissance parfaite des instruments traditionnellement
utilisés dans le cadre de la relance de la croissance économique.
L’objet
de cette étude est d’effectuer un retour sur l’origine et les mutations de la
politique monétaire en terme d’objectifs et instruments afin de comprendre son
fonctionnement actuel, d’apprécier la portée des décisions récentes et
d’éclairer la réflexion, dans le contexte d’une remise en question devenue
récurrente de la gouvernance économique et financière sur les évolutions
parfois envisagées du rôle et des modalités de cette politique.
Rappelons-le,
la politique monétaire est un instrument de politique économique générale
susceptible de concourir cumulativement ou alternativement à la réalisation de
trois objectifs principaux à savoir :
-
La stabilité des prix ;
-
La croissance économique et le plein
emploi ;
-
L’équilibre extérieur.
Jusque-là,
des décisions remarquables ont été prises dans le cadre de la politique
monétaire. Nous citons entre autre l’introduction dans l’économique des billets
de banque de 1.000Fc, 5.000Fc, 10.000Fc et 20.000Fc, qui a permis de remettre
en circulation les billets de 500Fc qui était thésaurisés.
En
plus de cela, il est normal pour nous d’apprécier la politique de la
bancarisation de la paie des fonctionnaires de l’Etat. Cela a permis, non
seulement d’initier le fonctionnaire Congolais à la culture d’épargne, mais
aussi et surtout de garder une petite partie de la paie dans le circuit
économique (très souvent, à cause de la petitesse de leurs revenus, les
fonctionnaires de l’Etat sont souvent obligés de retirer la totalité de leur
paie à la fin du mois).
Dans
le cadre de cette étude, nous n’allons pas nous atteler longtemps sur des
théories, sachant que les décisionnaires en ont une bonne connaissance que
nous. Ainsi donc, nous allons essayer de proposer des solutions pratiques, qui
viendraient renforcer les dispositifs en place en matière de la relance de la
croissance économique. Nous insisterons sur le développement d’une politique
monétaire favorable à la création et la promotion d’entreprise, facteur clé
pour la croissance et pour l’emploi.
Dans
cette perspective, nous proposons la prise des mesures incitant la population
d’épargner son argent sur un compte plutôt que de le ténoriser ainsi que la
relance des institutions de micro-finance (qui favoriseraient l’accès au crédit
et donc à la possibilité pour toutes les
couches sociales de créer de la valeur).
Récemment
(coup de chapeau pour cela), nous avons vue des spots de publicité sponsorisés
par la Banque Centrale du Congo, encourageant la population à faire confiance
au Mobile
Banking (M-PESA, Airtel Money, ORANGE MONNAIE, TIGO CASH…). Cette
initiative est à encourager, du fait qu’elle pousse la population de remettre
dans le circuit économique l’argent mis en thésaurisation. De cette façon, les
gens en besoin de financement pourrait avoir accès à cet argent pour financer
leurs affaires.
Dans
le cadre de la même politique, nous conseillons au gouvernement congolais
d’aller plus loin, en obligeant par exemple que la paie de tous les agents,
qu’il soient du secteur privé ou public, soit effectuée par voie bancaire.
Ainsi donc, lentement mais surement, le Congolais développera la culture
d’épargne, gage de l’investissement.
La
microfinance, définie comme « la fourniture d’un ensemble de produits
financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier formel », va
au-delà du microcrédit. Elle inclut l’épargne, les services d’assurance et de
transfert d’argent, produits financiers adaptés aux besoins et à la réalité des
familles pauvres en Afrique, en Amérique latine ou en Asie, mais aussi en
Europe ou aux États-Unis (www.lamicrofinance.org).
La
différence principale, par rapport au crédit classique, est qu’il est orienté
vers une cible nouvelle : les pauvres et les exclus. Il reconnaît leurs
talents, leurs besoins et leur capacité à rembourser les prêts. Au lieu de les
éliminer, par avance, de la clientèle du crédit, parce que les méthodes, les
critères et les garanties ne sont pas adaptés à leur situation, il invente des
méthodes et des garanties qui leur conviennent. Au lieu de leur imposer l’objet
de leur prêt, il est à l’écoute de leurs besoins. Il permet ainsi de découvrir
que les gens exclus du crédit bancaire sont, comme les autres, dotés de
l’esprit d’entreprise, de la capacité de jugement, et qu’au surplus ils
remboursent aussi mieux que les riches.
La
proclamation de 2005 comme année internationale du microcrédit par les Nations
Unies a certainement contribué à rendre plus populaire encore cet outils lancé
à la fin des années 1970. Depuis lors, la microfinance s’est développée pour
permettre aux populations exclues des services bancaires d’accéder à des
services financiers. En quelques décennies, à la vue des résultats
qualitativement et quantitativement prometteurs, la microfinance a pris une
place prépondérante au sein de la coopération internationale. Des ONG, des
associations, des mutuelles, des coopératives d’épargne-crédit, des sociétés
privées ont fleuri aux quatre coins du globe (www.microcréditsummit.org).
Dans
la ville de Lubumbashi, l’importance de la microfinance n’est plus à démontrer.
En effet, nous assistons à une forte croissance des sociétés de microfinance
qui a eu pour conséquence directe de booster les activités commerciales dans la
ville. Grace aux institutions comme FINCA ou TUJENGE, même les plus pauvres, ne
disposant pas d’assez de garanties pour les banques, ont pu accéder aux crédits
et développer des affaires.
Nous
proposons donc, à la banque centrale d’adopter une politique qui faciliterait
l’exploitation des institutions de microfinance, ce qui aura pour effet la
diminution des taux d’intérêts. Ainsi donc, toute la population, riche et
pauvre, pourra participer à la croissance par l’investissement et par la
création d’emplois.
L’astus
à ce niveau est d’offrir aux institutions de microfinance, des conditions
d’exploitation plus favorables à celles des banques commerciales. De cette
façon, elles pourraient proposer des taux d’intérêts compétitifs à ceux
accordés par les banques commerciales.
CONCLUSION GENERALE
La
RDC dispose d’une population jeune et en pleine croissance à la recherche
d’opportunités d’emploi. En 2011, le secteur privé formel, en excluent les
entreprises publiques récemment converties, n’engendrait que 300.000 emplois,
soit 1,2% de la main d’œuvre. Le reste de la population était contrait de
s’engager dans l’agriculture de subsistance ou dans le secteur informel.[1]
Le
gouvernement de la RDC est conscient des contraintes structurelles qui
entravent le développement du secteur privé. Le manque de coordinations des
agences gouvernementales a ralenti les progrès quant à la facilitation des
échanges commerciaux, la perception des taxes, les réformes législatives et a
fait stagner le développement d’un secteur bancaire et de télécommunication
compétitif. Les autorités doivent quitter le cadre théorique et tenter de
nouvelles expériences. Nous avons, en ce qui nous concerne, proposé
l’incitation de la population et épargner et la promotion des institutions de
microfinance, qui ont l’avant de permettre aux populations pauvres d’accéder au
financement.
Nous
ne pouvons nullement prétendre avoir développé ici tous les mécanismes que les
autorités Congolaises devraient développer dans le cadre de la politique
monétaire du pays, dans la perspective de relancer la croissance économique.
Cependant, eu égard au temps qui nous a été impartie, nous osons croire qu’à
notre niveau, nous venons de donner des éléments qui, s’ils ne sont pas
indispensables, s’avèrent nécessaires.
[1] Johannes
Herderschee, MUKOKO SAMBA et TSHIMENGA TSHIBANGU, Résilience d’un géant
africain : accélérer le croissance et promouvoir l’emploi en République
Démocratique du Congo, synthèse, contexte historique et macroéconomique, éd
MEDIASPAUL, Kinshasa, 2012, P.52
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