Monsieur le
Président du Jury,
Messieurs les
membres du Jury,
Au
terme de plusieurs moins d’investigations, nous voici devant vous pour en
défendre les résultats ; nos études ayant porté sur les enjeux du choix de
la politique de financement sur la structure financière de la Société Nationale
de Chemin de fer du Congo.
« Créer
une entreprise, c’est comme donner la vie à un enfant, ces être instables, ingrats
et dont on ne peut vraiment pas savoir ce qu’ils veulent ». C’est en effet
assez facile de créer une boite ; pas beaucoup plus difficile que de
créer un enfant. Mais l’élever, ça,
c’est difficile. En matière de gestion « financière » des entreprises,
tous les enfants sont imprévisibles, changeants, rebelles, ingrats, et n’ont
pas beaucoup d’amis. Et il faut les élever quand même !
Ainsi
donc, le choix des modes de gestion des entreprises est une tâche hardis et de
tous les jours.
Monsieur le
Président du Jury,
Messieurs les
membres du Jury,
Une
préoccupation, celle de savoir quel serait, de tous les modes de financement
qui existent, celui qui viendrait le mieux à la SNCC, a constitué la
problématique de cette étude. A cette problématique, nous avons reformulé nos
hypothèses en disant que de manière générale, un mélange d’endettement et de
financement par fonds propres serait optimal pour la SNCC, cependant sa
situation financière ferait qu’il soit très difficile pour elle d’obtenir un
emprunt. D’où le meilleur mode de financement à retenir serait le financement
public. Nous avons promis d’y répondre après mure réflexion et des recherches
intenses.
Pour
arriver nos fins avec succès, nous avons
subdivisé cette étude en trois chapitres et fait recours à diverses méthodes et
techniques de recherche qui nous ont été chacune d’une importance spécifique.
Dans le premier chapitre, il a été question des considérations générales sur le
financement d’entreprises, nous avons présenté notre univers de recherche dans
le deuxième chapitre et pour finir, nous avons déterminé des indicateurs qui
nous ont permis d’apporter une réponse finale et vérifiée à nos hypothèses.
Monsieur le
Président du Jury,
Messieurs les
membres du Jury,
Au
terme de nos investigations, nous avons confirmé la première hypothèse, soit
qu’il est difficile pour la SNCC d’obtenir un emprunt eut egard de sa situation
économique et financière ces dernières années. Ce qui nous a emmené à dire que
le mode de financement de la SNCC est en effet le financement public, auquel il
faudrait associer le financement par les institutions financières
internationales. En effet, la politique de financement actuelle de la SNCC est
fondée sur le financement public et celui de la banque mondiale. Cela s’est
matérialisé par le projet de transport multimodal entrepris conjointement par
le gouvernement Congolais ainsi que la Banque Mondiale dans le but de redresser
la situation socio-économique de cette entreprise.
Bien
que cette politique de financement produit de bons résultats, cela ne nous a
pas empêché de porter quelques critiques et suggestions à ce que nous avons pu
déplorer.
Monsieur le
Président du Jury,
Messieurs les
membres du Jury,
Avant
toute forme de critique, nous tenons à encourager le gouvernement congolais
ainsi que la Banque Mondiale, qui ont pu trouver un terrain d’attente et venir
au chevet de ce géant du transport des personnes et des marchandises, qui est
la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo. Nous encourageons et félicitons
une fois de plus le gouvernement Congolais qui, en connivence avec le
gouvernement Angolais, ont lancé les travaux de réhabilitation de la voie de
LOBITO, qui est d’une grande importance pour la SNCC (la voie de LOBITO
étant la voie la plus courte et la
meilleure pour les importations et exportations des minerais).
Certes, les résultats
que produit la politique de financement de la SNCC sont bons ; cependant
beaucoup d’effort sont encore à consentir. Il est bon de réinvestir et de
parfaire tout le réseau, la SNCC doit de nouveau reconquérir la confiance de
son marché, confiance qu’elle a perdue pour cause de plus de 40 ans de mauvaise
gestion de l’entreprise et de sous-investissement. Il faudrait donc que les
gestionnaires actuels de la SNCC évitent de revenir sur les erreurs du passé.
Ils doivent tirer des leçons du passé et avancer.
Nous critiquons
sévèrement le fait que le personnel de la SNCC continue à être mal payé alors
que l’entreprise engage plusieurs centaines de millions de dollars américains
dans les investissements. Cela met en insécurité le patrimoine de l’entreprise
et ralenti les travaux car un travailleur qui n’est pas motivé n’est pas
rentable non plus.
Au
regard des ratios que nous avons déterminés et minutieusement analysés, il est
ressorti que la santé financière de la SNCC s’est amélioré progressivement avec
le programme de transport multimodal.
Nous suggérons donc aux gestionnaires de l’entreprise de continuer à
bien gérer les investissements qui ont été mis à leur disposition et qu’en bon
père de famille, ils puissent emmener cette entreprise à revêtir de sa plus
belle robe et redorer son blason en lui redonnant l’image qu’elle avait à
l’époque où elle fut prospère.
Monsieur le
Président du Jury,
Messieurs les
membres du Jury,
Tel
est l’essentiel tiré de notre étude. Nous vous remercions et nous tenons à
votre disposition.
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