lundi 15 août 2016

MODELE D'UN DISCOURT DE DEFENSE D'UN MEMOIRE



Monsieur le Président du Jury,
Messieurs les membres du Jury,
Au terme de plusieurs moins d’investigations, nous voici devant vous pour en défendre les résultats ; nos études ayant porté sur les enjeux du choix de la politique de financement sur la structure financière de la Société Nationale de Chemin de fer du Congo.
« Créer une entreprise, c’est comme donner la vie à un enfant, ces être instables, ingrats et dont on ne peut vraiment pas savoir ce qu’ils veulent ». C’est en effet assez facile de créer une boite ; pas beaucoup plus difficile que de créer  un enfant. Mais l’élever, ça, c’est difficile. En matière de gestion « financière » des entreprises, tous les enfants sont imprévisibles, changeants, rebelles, ingrats, et n’ont pas beaucoup d’amis. Et il faut les élever quand même !
Ainsi donc, le choix des modes de gestion des entreprises est une tâche hardis et de tous les jours.

Monsieur le Président du Jury,
Messieurs les membres du Jury,
Une préoccupation, celle de savoir quel serait, de tous les modes de financement qui existent, celui qui viendrait le mieux à la SNCC, a constitué la problématique de cette étude. A cette problématique, nous avons reformulé nos hypothèses en disant que de manière générale, un mélange d’endettement et de financement par fonds propres serait optimal pour la SNCC, cependant sa situation financière ferait qu’il soit très difficile pour elle d’obtenir un emprunt. D’où le meilleur mode de financement à retenir serait le financement public. Nous avons promis d’y répondre après mure réflexion et des recherches intenses.
Pour arriver  nos fins avec succès, nous avons subdivisé cette étude en trois chapitres et fait recours à diverses méthodes et techniques de recherche qui nous ont été chacune d’une importance spécifique. Dans le premier chapitre, il a été question des considérations générales sur le financement d’entreprises, nous avons présenté notre univers de recherche dans le deuxième chapitre et pour finir, nous avons déterminé des indicateurs qui nous ont permis d’apporter une réponse finale et vérifiée à nos hypothèses.

Monsieur le Président du Jury,
Messieurs les membres du Jury,
Au terme de nos investigations, nous avons confirmé la première hypothèse, soit qu’il est difficile pour la SNCC d’obtenir un emprunt eut egard de sa situation économique et financière ces dernières années. Ce qui nous a emmené à dire que le mode de financement de la SNCC est en effet le financement public, auquel il faudrait associer le financement par les institutions financières internationales. En effet, la politique de financement actuelle de la SNCC est fondée sur le financement public et celui de la banque mondiale. Cela s’est matérialisé par le projet de transport multimodal entrepris conjointement par le gouvernement Congolais ainsi que la Banque Mondiale dans le but de redresser la situation socio-économique de cette entreprise.
Bien que cette politique de financement produit de bons résultats, cela ne nous a pas empêché de porter quelques critiques et suggestions à ce que nous avons pu déplorer.

Monsieur le Président du Jury,
Messieurs les membres du Jury,

Avant toute forme de critique, nous tenons à encourager le gouvernement congolais ainsi que la Banque Mondiale, qui ont pu trouver un terrain d’attente et venir au chevet de ce géant du transport des personnes et des marchandises, qui est la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo. Nous encourageons et félicitons une fois de plus le gouvernement Congolais qui, en connivence avec le gouvernement Angolais, ont lancé les travaux de réhabilitation de la voie de LOBITO, qui est d’une grande importance pour la SNCC (la voie de LOBITO étant  la voie la plus courte et la meilleure pour les importations et exportations des minerais).
Certes, les résultats que produit la politique de financement de la SNCC sont bons ; cependant beaucoup d’effort sont encore à consentir. Il est bon de réinvestir et de parfaire tout le réseau, la SNCC doit de nouveau reconquérir la confiance de son marché, confiance qu’elle a perdue pour cause de plus de 40 ans de mauvaise gestion de l’entreprise et de sous-investissement. Il faudrait donc que les gestionnaires actuels de la SNCC évitent de revenir sur les erreurs du passé. Ils doivent tirer des leçons du passé et avancer.
Nous critiquons sévèrement le fait que le personnel de la SNCC continue à être mal payé alors que l’entreprise engage plusieurs centaines de millions de dollars américains dans les investissements. Cela met en insécurité le patrimoine de l’entreprise et ralenti les travaux car un travailleur qui n’est pas motivé n’est pas rentable non plus.
Au regard des ratios que nous avons déterminés et minutieusement analysés, il est ressorti que la santé financière de la SNCC s’est amélioré progressivement avec le programme de transport multimodal.  Nous suggérons donc aux gestionnaires de l’entreprise de continuer à bien gérer les investissements qui ont été mis à leur disposition et qu’en bon père de famille, ils puissent emmener cette entreprise à revêtir de sa plus belle robe et redorer son blason en lui redonnant l’image qu’elle avait à l’époque où elle fut prospère.

Monsieur le Président du Jury,
Messieurs les membres du Jury,
Tel est l’essentiel tiré de notre étude. Nous vous remercions et nous tenons à votre disposition.

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